Le gouvernement va très vraisemblablement tomber mercredi après que le Premier ministre Michel Barnier a engagé lundi sa responsabilité sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, première activation de l’article 49.3 de la Constitution par son gouvernement, alors que le Rassemblement national ayant annoncé qu’il voterait la censure du gouvernement à l’unisson de la gauche. L’adoption d’une motion de censure serait une première depuis la chute du gouvernement de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l’histoire de la Ve République.
Le gouvernement avait fait pourtant fait des concessions au parti nationaliste, que ce soit sur les taxes sur l’électricité, l’Aide médicale d’Etat, ou le non-remboursement de certains médicaments, mais la pierre d’achoppement est restée la désindexation des retraites sur l’inflation. On peut pourtant faire valoir que cette désindexation, au demeurant partielle, aura très peu d’impact sur le revenu des retraités, compte tenu d’une inflation inférieure à 2 % par an, d’autant plus que les retraités, qui bénéficient pour la première fois dans l’Histoire d’un revenu moyen plus élevé que leurs enfants, n’ont à fournir par ailleurs aucun effort dans un contexte de déficit budgétaire totalement hors de contrôle. Ce déficit va finir l’année à plus de 6 % du PIB et le budget en passe d’être rejetée prévoyait simplement de le ramener à 5%du revenu national l’an prochain.
Si le gouvernement Barnier tombait, la France s’enfoncerait encore plus dans la crise politique créée par la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron en juin, avec en outre le risque d’une crise financière liée la difficulté de la France à emprunter sur les marchés à des taux raisonnables.
Ces développements surviennent alors que selon une enquête pour Ipsos publiée lundi, la France « est en déclin » pour près de neuf Français sur dix (87%, 18 points en plus par rapport à l’élection présidentielle en 2017). « Les Français sont horrifiés, voire tétanisés par les évènements d’extrême violence dont ils sont témoins, en direct ou par médias interposés », analyse ainsi Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos. Mais 53% d’entre eux considèrent que ce « n’est pas irréversible ». Sans doute au prix d’un agenda libéral radical. Afuera.
5 commentaires
Arrêter de distribuer de l’argent hors de France est inenvisageable ?
La malhonnêteté à maintenant tout envahi. Macron qui à laissé dériver les finances de la France et « jeté une grenade dégoupillée dans les jambes des français » est responsable de tout. Barnier le « comique de Matignon » prompt, par ses petites phrases, à mystifier ses contradicteurs nous fait un budget complètement décalé par rapport à la situation et aux mesures drastiques d’économies qui s’imposent. Tout les profiteurs du système tremblent à l’idée de voir censuré ce gouvernement stérile qui les protège et critiquent le RN !
La seule question qui se pose c’est: ce budget fait il les économies nécessaires? NON! alors on censure. C’est pas compliqué. C’est même la démarche la plus honnête que l’on puisse imaginer.
Si « France s’enfonce encore plus dans la crise politique » ce n’est pas la faute du RN, mais malheureusement les malhonnêtes institutionnels du système l’en accuseront.
Pas d’accord avec vous ! L’augmentation des retraites sur l’inflation est symbolique face à un budget de Barnier qui ne proposait pas une diminution des dépenses structurelles de l’état mais des impôts et des augmentations encore sur les français ! Pourquoi ne pas avoir revu l’AME en AMU ? Pourquoi ne pas réduire le nombre d’élus et leurs train de vie des élus et des’ministres ? Et ne parlons pas des divers comités associations et couches administratives où l’on case ses petits copains ? Barnier a mal joué avec le RN et seul Macron est le grand responsable du marasme dans lequel la France se trouve !
Que Barnier tombe ! La cible, c’est Macron ! Ca suffit d’être terrorisé. Agissons !!!
Afuera!
Un choc de libéralisme salvateur est nécessaire.
Notre « classe politique » n’est cependant pas à la hauteur car elle est en majorité constituée de socialistes plus ou moins nationaux et le risque est grand de l’arrivée des abrutis écolo-communistes de Hé-Les-Filles.
Le Pen présidente et Panot première ministre (ou vice-versa), le cauchemar absolu.
Courage à tous !