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Pour le FMI, il y aura un ralentissement économique cette année mais pas de récession

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Les droits de douane mis en place par Donald Trump vont peser sur l’économie mondiale et provoquer un ralentissement cette année mais sans la faire basculer en récession, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

Malgré les “incertitudes” engendrées par les “politiques commerciales”, “nos projections de croissance sont à la baisse mais ne montrent pas de récession”, a assuré Mme Georgieva dans son traditionnel discours de lever de rideau en amont des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale (BM), qui débutent mardi prochain.

“Pris dans leur globalité, les récentes hausses de droits de douane, pauses, escalades et exemptions, il est clair que le taux effectif aux Etats-Unis s’est envolé à des niveaux qui n’ont plus été connus depuis bien longtemps”, a souligné la patronne du FMI.

Plusieurs études estiment en effet que les droits de douane appliqués désormais aux Etats-Unis se situent autour de 20%, en tenant compte des dernières exemptions annoncées sur les semiconducteurs et produits électroniques, soit un niveau qui n’avait pas été atteint depuis près d’un siècle. “Cela aura des conséquences car pendant que les grands s’affrontent, les plus petits pays sont pris entre deux feux. La Chine, l’Union européenne et les Etats-Unis sont les plus gros importateurs (…) et ils sont capables de provoquer d’énormes retombées sur le reste du monde”, a alerté Mme Georgieva.

Mais il faut également compenser le retard pris par les autres pays vis-à-vis des Etats-Unis en termes de productivité. Parmi les solutions préconisées par la directrice générale du FMI: “des réformes ambitieuses du secteur bancaire, des marchés de capitaux, des règles de concurrence, du droit de la propriété intellectuelle et une adaptation aux usages de l’intelligence artificielle”, capables de générer selon elle d’importants gains de croissance. Les pays doivent également corriger leurs principaux déséquilibres, budgétaires pour les Etats-Unis ou la France, ou de balance commerciale dans le cas de la Chine ou de l’Allemagne.

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1 commenter

Jojo 18 avril 2025 - 11:27 am

C’est bien connu : la crise économique ou le ralentissement, c’est quand mon voisin est au chômage. La récession grave, c’est quand je suis au chômage.

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