Les ministres des Finances de l’Union européenne approuveront ce mardi le plan de réduction des déficits du Premier ministre français François Bayrou, car il respecte les recommandations de la Commission européenne visant à ramener le déficit sous la barre des 3% du PIB d’ici à 2029, ont indiqué des responsables, même s’il est moins ambitieux que celui de Michel Barnier, censuré au demeurant sur son projet de budget en décembre. La semaine dernière, les hauts fonctionnaires des gouvernements de l’UE se sont mis d’accord pour soutenir le plan de François Bayrou. Le gouvernement français va proposer de fixer l’objectif de déficit public pour 2025 à 5,4% du PIB cette année, contre 6,2% en 2024. Michel Barnier souhaitait une réduction plus importante en 2025, à 5,0% du PIB.
Toutefois, l’objectif final, soit 3% du PIB en 2029, est le même pour les deux projets, et était la condition posée pour obtenir l’approbation de la Commission européenne ; “En fin de compte, ce qui importe le plus est que la Commission prenne son travail au sérieux en surveillant la mise en œuvre du plan et en appliquant les règles si et quand le budget français s’écarte des limites fixées dans le plan”, selon un diplomate. Un plan dont la crédibilité peut toutefois se discuter au vu du niveau élevé de dépenses publiques qui pèsent sur le dynamisme économique, et du faible montant des efforts de réduction prévus. Au final, la Commission européenne, habilitée à discuter et valider les budgets des Etats membres au nom de la défense du bien commun qu’est la monnaie unique, se satisfait pleinement d’un plan prévoyant de ramener le déficit de l’Etat français sous le seuil prévu par les accords de Maastricht, gouvernant la zone euro depuis l’an 2000, dans quatre ans. Et personne, ni à Bruxelles ni à Paris, ne semble envisager que l’Etat français sorte du déficit avant plusieurs décennies, étendant donc encore indéfiniment une série sans interruption entamée il y a… 51 ans. Javier Milei, en Argentine, a sorti son pays du déficit budgétaire chronique en cinq mois…
5 commentaires
Dans une France en déficit permanent depuis plus d’un demi-siècle, même en appliquant la norme européenne de 3% de déficit autorisé, en cumulant chaque année 3%, cela fait au bout de 50 ans : 50×3%=150%. C’est donc la Règle d’Or qui doit devenir la norme, pour contraindre les dirigeants à être soucieux de l’avenir de leurs pays.
Notre système permet que notre pays soit dans les mains gens dotés de mémoire, instruits (pour certains), éloquents, insomniaques, combinards… mais à l’intelligence au dessous de la moyenne. Alors, pourquoi s’étonner?
Les objectifs présentés à la Commission européenne sont comme les promesses faites aux électeurs. Selon Jacques Chirac, grand expert en la matière, ils n’engagent que ceux qui les écoutent. L’année prochaine, l’objectif n’aura pas été tenu, il y aura de nombreuses explications et justifications du dérapage, et on fixera un nouvel objectif tout aussi ambitieux.
Dès leur arrivée au pouvoir ces trucs hors sol qui nous gouvernent ( mal ) n’ont qu’une idée et une seule , comment s’y maintenir le plus longtemps possible ? Il est donc légitime qu’entre crétins ils se soutiennent l’intérêt réciproque étant mère de complicité .
Du courage , ils n’en ont pas , pas plus que des idées , sauf celles destinées à nous plumer davantage pour assurer le maintien de leur vie dorée. Vous laissez la clim marcher dans votre voiture au soleil le temps de votre réunion vous ?
Vous laissez votre chauffeur emmener vos enfants à l’école avant de revenir vous chercher? Vous prenez un jet pour aller à un Conseil Municipal le temps de deux heures ?
Vous en voulez quelques autres ?
Le parlement, les Français, et les autres on n’en a plus rien à faire c’est l’UE qui donne le feux vert ! La dictature est juste après le prochain virage d’autant que le projet global de l’UE est exactement celui de Hitler et à la tête de bien de ces organismes Européens on y trouve des descendants directs de l’organisation nazi. Est-ce un hasard ? Dans tous les cas ce hasard a bien fait les choses.