Les Etats-Unis ont annoncé ce mercredi la livraison prochaine de mines anti-personnel à l’Ukraine pour freiner la progression de l’infanterie russe, appuyée désormais par des Nord-Coréens dans le Donbass. Les mines antipersonnel sont pourtant interdites par la convention internationale d’Ottawa signée en 1997, en raison du risque qu’elles font courir aux civils, des années après la fin d’un conflit, mais les Etats-Unis, comme la Russie, n’en sont pas signataires et, surtout, les mines Claymore fournies seraient en fait légales, selon un protocole additionnel, car elles sont « non persistantes », programmées pour devenir inertes au bout d’un temps défini, quelques jours ou semaines. Washington avait déjà livré des mines à l’Ukraine en avril 2022.
Parallèlement, Londres a annoncé un premier tir ukrainien de missiles britannique de croisière Storm Shadow de 300 km de portée sur une cible militaire russe. De tels missiles, et leurs homologues français Scalp, sont déjà utilisés depuis un an contre des cibles en Crimée, que Moscou considère comme relevant de sa souveraineté depuis 2014.