La cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame, samedi à Paris, retransmise dans le monde entier à peine cinq ans après l’incendie qui avait failli abattre ce monument emblématique construit entre le XIIème et le XIVème siècle, sera l’occasion de rappeler deux évidences : cette reconstruction a été financée essentiellement sur fonds privés, 846 millions d’euros de 340.000 donateurs français, des ressortissants de 150 pays, en premier lieu américains à hauteur de 50 millions d’euros, ainsi que de grandes entreprises. D’autre part, ce chantier rapide et efficace n’a été possible que par la suspension exceptionnelle de la plupart des obligations règlementaires, sans quoi il aurait peut-être, lui aussi, pris deux siècles.
Assisteront à la cérémonie, sous haute sécurité, outre les principaux dirigeants français, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président élu Donald Trump, qu’il pourrait rencontrer pour évoquer la nécessité d’un soutien continu à son pays face à l’invasion russe. En revanche, la présence, annoncée jeudi, de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été annulée. La cheffe de l’exécutif européen vient de finaliser en Uruguay un accord de libre-échange avec des pays latino-américains du Mercosur, malgré la vive opposition de la France.
6 commentaires
je me souviens qu’en 1963/64 il était fêté les 800 ans du monument…
Les bienfaits de la déréglementation sont les principales raisons de cette magnifique réalisation de Notre Dame !!!
A quand nos gouvernants et nos élus vont libérer la France ??
J’ai dans ma petite ville de province plusieurs projets immobiliers que j’ai mis de côté pour cause de règlementation tâtillonne et de taxation astronomique. Je veux bien relancer ces projets, créer des emplois, faire travailler les banques et les artisans du coin, si on veut bien m’accorder les mêmes exonérations qu’à Notre-Dame.
comme quoi, un peu de suspension des obligations réglementaires ne fait pas toujours de mal ;
et puis, deux cents ans plus tard, Jupîter 1er n’aurait plus été là pour parader devant les caméras et ramener sa fraise en s’attribuant tous les mérites et aucune mauvaise responsabilité…
La preuve est faite,en France quant on veut on peut .Le monde est témoin: impossible n’est pas Français.
En voulant précipiter la reconstruction, Macron a fait déroger aux méthodes des compagnons pour certains travaux qui nécessitaient un temps bien plus long que le délai imparti et tant pis si certains signes ont disparu, si les fouilles ont été interrompues : il fallait que pour son aura Macron restât dans les esprits. Il y restera tout autant pour avoir été le plus mauvais président de la 5ème république, l’homme qui aura augmenté le nombre de fonctionnaires malgré sa promesse, qui aura été incapable de réduire la structure administrative et le nombre délirant d’organismes « indépendants » et encore celui qui aura recyclé bon nombre de copains et copines.