Tout un symbole. Le groupe emblématique de l’industrie automobile allemande, la plus puissante d’Europe, Volkswagen, par ailleurs numéro du secteur automobile sur le continent, compte, en raison d’une « situation extrêmement tendue ne pouvant être surmontée par une simple réduction des coûts », mener une restructuration de son activité et envisage des fermetures d’usine en Allemagne, d’après un document interne divulgué lundi. Ce qui serait une première historique. « L’Allemagne perd de plus en plus de terrain en termes de compétitivité », indique le document. Volkswagen a par ailleurs annoncé la fin de son programme de sécurité de l’emploi en place depuis 1994 et qui empêchait toutes suppressions de postes jusqu’en 2029.
Volkswagen souffre de la chute des ventes, de l’affaiblissement du secteur automobile et de la concurrence croissante des constructeurs chinois, notamment en Chine, son principal marché. Le groupe aux dix marques automobiles souffre aussi, comme toute l’industrie allemande, de la hausse du prix de l’énergie en raison de la transition énergétique imposée à marche forcée par les partis écologistes depuis des années, au détriment notamment du nucléaire, accompagné d’un « pacte faustien » avec le secteur du gaz russe, caduc depuis l’invasion de l’Ukraine.
3 commentaires
c’est le premier groupe automobile a déclarer forfait apres la hausse du cout de l’énergie depuis un moment déja il sera donc suivi forcément par les autres si le gouvernement ne revoit pas ce contrat européen mais sous la pression des cow boys le fera t il ??
La suppression à marche forcée du moteur thermique et la frénésie d' »énergie verte » signent la ruine de l’industrie automobile européenne. La seule réponse possible est le boycott par les citoyens des véhicule électriques actuels, coûteux, polluants autrement, sans autonomie, aux batteries inflammables, difficilement rechargeables et invendables en occasion. Nous devons dire non !
Le Green Deal, associé à l’Energiewende, portent leurs fruits pourris. Un grand merci à Mme Merkel (Mutti), à Mme von der Leyen (l’écologiste con-vaincue) !
Ce n’est que le début des conséquences des « politiques climatiques » de notre trop vieux (in)continent qui se saborde de peur que le ciel lui tombe sur la tête.