Le taux de pauvreté en Argentine est retombé à la fin du troisième trimestre à 38,9 % de la population, contre 54,8 % au premier, selon des données divulguées ce vendredi par la présidence. Une chute spectaculaire, presque trop belle pour être vraie et qui en tout cas agacera au plus haut point, pour ne pas dire rendra fou de rage les anti-libéraux : en effet, la proportion de pauvres dans le pays est retombé à un niveau inférieur à celui, 43 %, constaté lors de l’arrivée au pouvoir il y a exactement un an du président libéral radical, Javier Milei, qui avait immédiatement mis fin à la gabegie de dépenses publiques, illustrées par d’innombrables dépenses clientélistes, ou de pure corruption. Les bons esprits étatistes avaient prédit à l’époque un appauvrissement vertigineux des Argentins, qui semblent au contraire recueillir les fruits ces derniers mois de l’assainissement de la situation et du rebond économique, puisque le PIB a recommencé à croître en septembre. Un bémol toutefois, les données affichées par le gouvernement sont issues du Centre national de coordination pour la politique sociale, qui n’est pas indépendante de l’Etat. D’autres chiffres sont moins encourageants mais issus d’universités de gauche…
Forte chute du taux de pauvreté en Argentine
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2 commentaires
Dans mes souvenirs, j’ai commencé à voir des mendiants dans les rues après l’arrivée de Mitterand au pouvoir. De là a penser que si on se débarrassait de la gauche la pauvreté diminuerait, il n’y a qu’un pas… que je me dépêche de franchir !!!
En somme, difficile d’obtenir des chiffres fiables sur la situation de l’Argentine en ce moment. S’ils sont vrais, toutefois, ils sont impressionnants. Mais ne sont-ils pas trop beaux, comme vous le dites, en effet ?
Espérons que d’autres informations moins soupçonnables de partialité nous parviendrons bientôt à ce sujet.
Je trouve dommage que vous ayez passé sous silence les chiffres donnés par les universités, en revanche. N’étant pas plus soupçonnables de partialité que ceux de l’État, ils ne sont pas moins pertinents que ceux que proclament la présidence, et s’ils permettent d’évaluer, à la louche, un juste milieu, ce serait justement impartial de votre part des les fournir aussi à notre attention.