Ce site qui a publié des documents militaires américains confidentiels a été l’objet d’une enquête menée par le Wall Street Journal. L’enquête qui fait la une du quotidien révèle un système très complexe de financement dont l’origine est soigneusement cachée. A l’origine du site, une fondation basée en Allemagne et créée à la mémoire d’un ancien « hacker ».
Cette fondation a failli mettre les clefs sous la porte fin 2009 à cause du manque de fonds. Le site a même été fermé en décembre. Par enchantement, depuis le début de l’année 2010, la fondation reçoit plus d’1 million de dollars en dons divers. En plus de la fondation, Wikileaks contrôle différents organismes et organisations à travers le globe dont le rôle est très flou : une librairie basée en Australie, une fondation en France, un journal en Suède et deux « charities » aux Etats-Unis qui bénéficient des déductions d’impôt et peuvent lever des fonds sur place. En publiant 76.000 documents confidentiels sur la guerre en Afghanistan, le site a demandé plus de transparence de la part de l’administration américaine. Une transparence qu’il refuse d’accepter dans son propre fonctionnement. (WSJ, 23 août 2010, résumé)
