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Le péril vert, par Pascal Perri

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La vérité sur les écologistes n’est pas forcément simple à dire : ses militants sont aussi extrêmes que susceptibles. Face aux risques d’une telle besogne, Pascal Perri a choisi de prendre le taureau par les cornes, en décrivant les errements de cette idéologie avec des mots forts, n’hésitant pas à la comparer à un fascisme.
Une fois qu’on a accepté de dire les choses telles qu’elles sont, le chantier est vaste. Entre la décroissance, une vision faussée de la nature qui serait forcément bonne, alors même que l’homme a dû la domestiquer pour ne pas y mourir, les mensonges de la filière bio ou ceux liés au glyphosate, sans parler des errements communautaristes des écologistes, Pascal Perri brosse un portrait aussi juste que complet de ce qu’il appelle fort justement le « péril vert ». On comprend mieux ce qu’a de possible sa prévision dystopique d’un Paris de 2050 si écolo qu’il a perdu toute attractivité économique au profit de potagers qui, pour n’être pas rentables, ont l’avantage d’être verts.
Fort de sa connaissance de l’actualité, Pascal Perri, entrepreneur et journaliste bien connu sur LCI, appuie ses thèses sur les faits et gestes de personnalités politiques et médiatiques, membres anciens ou actuels du parti écologiste comme Esther Benbassa. Il évoque également certaines ONG plus militantes que conscientes, comme L214, connu pour ses films tournés dans des abattoirs. Enfin, il décrypte la pensée des fondateurs de l’écologisme, comme Illich. L’écologie n’est pourtant pas morte. Pascal Perri aborde à plusieurs reprises la logique des Grünen allemands, qui ont mieux compris que leurs homologues français l’importance de l’innovation.
Le Péril Vert est un ouvrage réussi qui parvient à aborder, dans un format réduit (à peine plus de deux cents pages), les errements des écologistes, en n’oubliant ni l’aviation, ni l’énergie, ni l’alimentation, ni la décroissance. Le défi était de taille, et Pascal Perri l’a relevé dans un style que les exemples et mots justes rendent fluide et facile à lire.

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4 commentaires

Laurent 4 décembre 2021 - 5:26 am

Le péril vert, par Pascal Perri
Comme pour les migrants, la réaction de nos gouvernances viendra trop tard. Les politiques sont si peu visionnaires de l’avenir que cela commence à faire peur ou plutôt que la population doit se préparer au pire. Ce sera une fois de plus le nombre et la complaisance des imbéciles qui sera à l’origine de la future catastrophe humanitaire dans le monde. Avec tout cela il faut aussi compter sur les autres extrémistes comme la santé et les États, ce qui démontre que l’idiotie n’est pas une valeur de culture mais un état d’esprit de quelques escrocs qui n’en ont que pour leur petit monde et surtout pour le fric qu’ils y récoltent sans contrepartie en valeur de travail, l’origine de nuisances reste toujours la recherche de l’argent facile dont l’exemple permanent reste celui des gouvernances. L’accumulation de pareilles choses ne peut aller que vers une explosion sanglante qui risque fort d’avoir une consonnance mondiale dans cette société ou les limites morales acceptables sont déjà largement dépassées.

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François MARTIN 4 décembre 2021 - 7:14 am

Le péril vert, par Pascal Perri
Il est évident que la science (ou tout simplement la connaissance) n’a rien à voir avec toutes les théories farfelues des ultras révolutionnaires, verts, rouges ou noirs.

Les vraies questions sont : pourquoi ont-ils une aussi vaste audience ? Pourquoi reçoivent-ils tant de subventions ? Pourquoi sont-ils infiltrés dans tant d’Administrations ? Pourquoi jouissent-ils d’une telle impunité ?

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Poivre 4 décembre 2021 - 7:45 am

Le péril vert, par Pascal Perri
Hier, il pleuvait. Je suis resté une demi heure dans un café de la rue de Vaugirard, vers la station de métro du même nom. Dans un sens une queue continuelle de véhicules automobiles, dans l’autre sens une large piste cyclable en double sens. Durant cette demi heure je ne crois pas avoir vu passer un seul cycliste. C’est ça l’écologie de la ville de Paris socialiste.

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JR 4 décembre 2021 - 12:06 pm

Le péril vert, par Pascal Perri
Bonjour, LES DIX CONSTATS écolo-réalistes par JR.
Devant le totalitarisme vert en marche, il convient de répondre avec des mots simples, compréhensibles de tous, à des contre-vérités répétées par la caste médiatico-politique. Au-delà de la grande supercherie sur le climat et son corollaire l’innocent C02, l’idée est d’offrir des arguments pour contrer le communisme vert qui s’installe à une vitesse fulgurante dans le paysage Français et Européen, piloté par les instances Onusiennes.
La grande supercherie climatique, dénommée aussi le Casse du siècle, devient une préoccupation majeure de nos concitoyens contribuables souhaitant rester libre. Une caste utilise cette nouvelle religion pour faire accepter des servitudes, des impôts nouveaux, des taxes nouvelles, des malus, des super malus, les 80 km/h et une soumission de l’accès à l’énergie. Rappelons que cela va coûter des centaines de milliards d’€ (estimé à 90 000 Md€), et que le contribuable devra payer, aussi nous sommes déjà le pays le plus taxer au monde. Bien que la supercherie apparaisse désormais visible au plus grand nombre et ceci par toutes les couches de la société.
Ce document offre des arguments simples, mais percutants face aux carbono-réchauffistes- et leurs florilèges de taxes et de loi liberticide. L’écologie religieuse ambiante engage notre pays dans une voie sans issue. Cet outil apporte une argumentation positive vis à vis de la désinformation médiatique quotidienne, mais qui semble enfin se fissurer.

LES DIX CONSTATS CLIMATO-REALISTES :
1°) Le CO2 n’est pas un polluant. C’est un gaz indispensable et irremplaçable à toute vie végétale et animale sur Terre. Ce n’est pas le CO2 qui cause la pollution de l’air des grandes villes, liée à la circulation automobile, au demeurant de mieux en mieux maitrisée. Son taux est n’est de 0,04 %.

2°) Le taux de CO2 dans l’atmosphère a un impact très faible sur la température moyenne de la planète Terre, ne justifiant pas l’alarmisme ambiant généralisé. Cette affirmation scientifique résulte à la fois des mesures empiriques de la température et du taux de CO2 à toutes les époques, ainsi que de la physique du climat, fille de la thermodynamique et de l’étude des rayonnements.

3°) Depuis 1960, la teneur en CO2 est passée de 3 molécules d’air pour 10 000 à 4 molécules d’air pour 10 000. Cela n’a eu aucun impact sérieux sur le climat. En revanche, ce CO2 supplémentaire a dynamisé la croissance des végétaux. D’où de meilleurs rendements de l’agriculture, la réduction des famines, la bonne croissance des arbres et des forêts, et le reverdissement des déserts. Cela a fortement contribué à réduire les famines dans le monde.

4°) La température de la Terre change constamment, à toutes les échelles de temps : glaciations il y a 10 000 ans, période chaude appelée optimum médiéval vers l’an mil, période froide appelée « petit âge glaciaire » entre 1400 et 1800. Nous sommes aujourd’hui à peu près à la moyenne du deuxième millénaire.

5°) Au vingtième siècle, on a observé un réchauffement de 1915 à 1945, puis un refroidissement de 1945 à 1975, puis un réchauffement jusqu’en 2000. Ceci selon un cycle de 60 ans. Depuis 20 ans, la température de la Terre est à peu près stable. Les spécialistes des cycles s’attendent à un refroidissement à partir de 2020.

6°) Ces changements permanents de la température de la Terre sont la résultante de nombreux cycles, d’origine astronomique : l’inclinaison de son axe de rotation, sa distance au soleil, les précessions, la position de ce dernier dans le système solaire, son activité magnétique, ses taches, les rayons cosmiques, etc. Ces cycles superposés, de durées différentes peuvent annuler leurs effets sur la température terrestre ou au contraire les amplifier. Dans le domaine de l’astronomie, tout change tout le temps, et ce sont ces changements qui entrainent les variations de température ou de climat.

7°) La notion de « gaz à effet de serre » est une image, pas une réalité scientifique. Il n’y a pas de vitre quelque part dans le ciel ! En revanche, certains gaz absorbent les rayonnements infrarouges et transforment leur énergie en chaleur. C’est la vapeur d’eau qui est le principal gaz absorbant les infrarouges renvoyés par la surface terrestre. Il y a environ 100 fois plus de vapeur d’eau que de CO2 dans l’atmosphère.

8°) Les émissions de CO2 par l’Humanité depuis les années 1950 restent quantitativement très modestes, par rapport aux grands flux naturels entre les grands réservoirs de CO2 que sont l’océan mondial qui contient près de 40 000 milliards de tonnes de carbone sous forme de CO2 dissous, la végétation mondiale sur les continents, et l’humus des sols. Seuls 6% de CO2 supplémentaires d’origine fossile sont venus s’ajouter dans l’air depuis de début de la révolution industrielle.
A la sortie d’une glaciation, le taux de CO2 est très bas, les océans s’étant chargés avec le CO2 de l’atmosphère. Il ne peut interagir, sinon refroidir l’atmosphère »

9°) Toutes les politiques de réduction des émissions de CO2 sont et seront inefficaces, inutiles, très couteuses, voire ruineuses. Elles ne changeront rien à la température de la Terre, ni au climat. La France seule ne produit que 0,86 des émissions de CO2, ce qui est très faible par rapport à la Chine, l’Inde, les Etats Unis, qui continuent à en émettre massivement. Les politiques françaises et européennes de lutte contre les « gaz à effet de serre », pour une économie « décarbonée », sont des boulets inutiles qui vont détruire la compétitivité de nos économies.
De plus, les autres pays allant générer encore plus de C02, va réduire la part de la France. La France doit-elle se suicider ?

10°) La fiscalité sur l’énergie, instaurée pour « sauver le climat », est devenue insupportable, comme en témoignent la révolte des « bonnets rouges » suivie de la révolte des « gilets jaunes ». Les lourdes taxes sur les carburants et l’électricité pénalisent les moins favorisés et accroissent leur précarité. Elles servent à financer des énergies intermittentes éoliennes ou solaires, peu productives et enrichissent des investisseurs peu scrupuleux.

Soutenu officiellement par les Nations Unies, le nucléaire de quatrième génération est très sûr, ne produit pas de déchets et prend progressivement le relais. Avec, pour la France, un stock de matière fertile assurant son indépendance pour 5 000 ans.

Quel candidat ou candidate à la Présidentielle aura le courage de mettre ce sujet stratégique à l’ordre du jour ?
Merci. Bien à vous. JR

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