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Trump face à ses pires ennemis : les médias « engagés », la Covid et… lui-même

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A en croire les médias et toutes les émissions (très nombreuses) consacrées aux élections américaines du mardi 3 novembre, les Français pourraient s’imaginer que les Américains ont à choisir entre un sinistre autocrate et un candidat touché par la grâce, envoyé par le Ciel pour les sauver. Les dizaines de correspondants et « experts » en Amérique entonnent en chœur la même chanson anti-Trump. Au lieu d’informer correctement les Français – un devoir pour les journalistes, plus encore pour ceux qui sont payés avec l’argent public – ils font du militantisme et de la propagande (même le journal l’Equipe l’a fait !).

Pas la moindre gêne déontologique chez de très nombreux journalistes et correspondants !

Les reportages positifs sur le président Trump ont été très, très rares et je n’en ai personnellement pas vu un seul ayant abordé les « affaires » Biden (silence total, y compris des protagonistes qui n’ont d’ailleurs toujours pas contesté les faits !). Ainsi, les médias, déjà contestés et auxquels les Français ne font plus confiance, se tirent une balle dans le pied par leur parti pris honteux, sans la moindre gêne déontologique.

Ces médias ont néanmoins raison sur une chose : le caractère du président américain, son côté impulsif, sa façon compulsive de tweeter (même s’il a très souvent raison) et de se débarrasser de ceux avec qui il ne s’entend plus. Selon le Wall Street Journal, sa manière de diriger le pays pourrait lui coûter sa réélection. Pourtant, selon Gallup, 56 % des Américains considèrent qu’ils sont mieux lotis aujourd’hui qu’il y a quatre ans. C’est énorme. Obama était à 45 % en 2012 lors de sa réélection, George W. Bush à 47 % en 2004 et même Reagan à 44 % en 1984.

L’économie sous Trump a battu des records et ce sont les minorités qui ont le plus profité !

Toutefois, Trump n’a jamais atteint 50 % d’opinions favorables sur sa personne en quatre ans. Les succès ne manquent pas et nous l’avons souvent rappelé, ce que la plupart des médias et des spécialistes ont omis de faire. Parmi ces succès, l’économie. Selon l’un des derniers sondages Rasmussen, les intentions de vote en faveur de Trump chez les Noirs américains seraient à 31 %, un chiffre jamais atteint encore. Chez les Hispaniques, de 43 %. Ce n’est pas étonnant. Avant la pandémie, le taux de pauvreté des Noirs et des Hispaniques est tombé à son plus bas niveau et les revenus médians des ménages de ces minorités avaient atteint des scores sans précédent. Entre 2018 et 2019, l’augmentation globale du revenu médian des ménages américains a été presque 50 % plus importante que durant la présidence d’Obama. Début 2020, il n’avait jamais été aussi élevé.
Même maintenant, l’économie de Trump bat des records. Au deuxième trimestre, elle a connu une croissance de 33.1 % en rythme annuel. Le précédent record datait de… 1950 et il était de… 16.2 %, deux fois moins. En cinq mois, l’Amérique a créé 11.4 millions d’emplois. Du jamais vu après une récession. C’est plus qu’entre 2009 et 2012, le premier mandat d’Obama. D’ailleurs, en trois ans (2017-2019), l’Amérique de Trump a créé 6.9 millions d’emplois nets, ce qui représente environ 75 % du total (8.9 millions) des emplois créés durant les deux mandats d’Obama.

L’obsession anti-Trump : un cas à étudier dans les écoles de journalisme, de communication et de sciences politiques

Malgré ces succès, auxquels s’ajoutent ceux qu’il a obtenus sur le plan international, sa réélection n’est pas certaine. La pandémie a débouché sur la crise économique et les médias, ainsi que les Démocrates, ont tout fait pour lui en faire porter l’entière responsabilité. Ce sera aux Américains de faire la part des choses mardi 3 novembre. Se rappelleront-ils que Trump est le dernier rempart face au progressisme et aux Démocrates écolo-étatistes ?
Mais quel que soit le résultat de cette élection, on sait déjà qu’il y a un nombre impressionnant de votants. C’est une vraie leçon de civisme et une preuve de vitalité démocratique. De même, on sait – et nous l’avons écrit plusieurs fois – qu’aucun autre président (même pas Reagan ou Bush fils) n’a été à ce point la cible des attaques permanentes de la très grande majorité des médias, des journalistes et autres « experts ». L’obsession anti-Trump l’a emporté sur la logique, la lucidité et la réalité des faits. Un exemple à étudier dans les écoles de journalisme, de communication et de sciences politiques… entre autres.

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3 commentaires

François Martin 3 novembre 2020 - 9:03

Trump est horrible mais c'est le meilleur.
Trump est antipathique, Trump est vulgaire, Trump est grossier, Trump est menteur, Trump est ridicule, Trump est laid, voire grotesque, Trump est inculte, Trump…

Je le déteste, mais il a baissé les impôts, dé-réglementé, n'a pas déclaré de guerre…

Aucun autre président n'a un tel palmarès. Trump est, objectivement, le meilleur des présidents actuels.

Objectivement ? Qui est objectif ? Les Américains, peut être, s'ils le réélisent.

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theano 3 novembre 2020 - 5:51

Biden est trop vieux, totalement inexpressif, un véritable zombie sur pattes. Je croise les doigts et les orteils pour que Mr Trump soit réélu. Puissent les Américains être lucides et voter 'pour le meilleur' comme vous dites.

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marchaterre 3 novembre 2020 - 9:28

L'incarnation de l'espoir pour tout notre Occident.
Il est bien le seul dans l'effondrement général – avec les courageux du groupe de Visegrad il est vrai-et en dépit des manoeuvres de toutes sortes pour le réduire,à se dresser et à combattre l'hydre effroyable qui s'approche de plus en plus précisément menaçant nos libertés et nos vies.

Pour moi,son succés ne fait aucun doute.

Bravo à lui!qu'il en soit remercié!

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