L’IREF l’a souvent démontré autant dans ses Etudes que dans ses livres : les riches d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux d’hier. C’est ainsi que les arguments de ceux qui dénoncent les inégalités sont complètement faussés par ces données. Le nouveau classement Forbes, d’octobre 2014, des 400 Américains les plus riches est constitué d’une très grande majorité d’entrepreneurs. Plus de 66 % du total, en effet, sont des « self-made billionaires », créateurs de leur propre entreprise, elle-même à la base de leur réussite et de leur enrichissement. Dans certains secteurs – les nouvelles technologies, la finance et l’immobilier – ce pourcentage est même encore plus élevé. Plus de 94 % des milliardaires du secteur des nouvelles technologies ont créé leur fortune par eux-mêmes. Parmi eux 60 % environ, proviennent même des classes moyennes. Parmi les plus connus : Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, ou Larry Page.
Secteurs | Entrepreneurs | Origine : Pauvres et Classes moyennes |
Total | 66 % | + 50 % |
Nouvelles technologies | 94 % | 60 % |
Immobilier | 70 % | 50 % |
Plus de 50 % de ceux qui ont fait fortune dans l’immobilier sont originaires de familles pauvres ou moyennes. Des personnes, telles que David Walentas et Igor Olenicoff, tous deux milliardaires de l’immobilier, ont, de notoriété publique aux Etats-Unis, bâti seuls leur fortune. Dans le domaine du commerce et de la mode, les réussites individuelles sont très nombreuses aussi. John Paul DeJoria, fondateur du groupe Paul Mitchell est même un ancien SDF. Jin Sook et Do Won Chang, fondateurs des magasins Forever 21’s, sont d’anciens réfugiés sud-coréens, qui ont commencé par des travaux très durs, dans des stations à essence, ou des supermarchés, – avant de créer leur entreprise.
En fin de compte, c’est dans le secteur des produits manufacturiers que le nombre d’héritiers est le plus élevé (environ 30 %), mais la très forte mobilité de cette liste de milliardaires montre que le nombre de « self-made billionaires » ne cesse d’augmenter… Ces gens – créent des centaines de milliers d’emplois en Amérique et dans le monde entier.
Les vilipender c’est tuer les richesses et les emplois.