Pourquoi faut-il que nos retraites complémentaires (celles du privé) soient confiées à des syndicalistes et à des gens qui ont fait leur carrière dans le public et qui ne sont nullement concernés par la retraite complémentaire Agirc-Arrco ? Mettons nos retraites dans des fonds de pension pour le sauver. Comme dans beaucoup d’autres pays.
Dans le régime unique envisagé par Macron, les régimes complémentaires du privé seraient adossés au régime général : la Sécurité sociale bénéficierait ainsi des dizaines de milliards (70 Mds d’euros pour Agirc-Arrco) de réserves des caisses de retraite ! Mais est-ce qu’il restera encore de l’argent ? Car, selon les dernières nouvelles, la situation semble empirer. Le 5 octobre dernier, on a appris que, contrairement à ce qui était prévu, les pensions de retraite complémentaire des salariés du privé pourraient ne pas être revalorisées le 1er novembre du montant de l’inflation, mais gelées jusqu’à l’année prochaine. C’est la préconisation du bureau de l’Agirc-Arrco qui sera soumise à l’approbation du conseil d’administration du régime de retraite.
Les comptes du régime Agirc-Arrco affichent un déficit qui pourrait se creuser cette année à 6,5 milliards d’euros, après être revenus à l’équilibre l’an dernier. Les réserves baissent au regard des charges à couvrir: alors qu’elles représentaient 81 % des prestations servies en 2019 et encore 73 % en 2020, elles devraient tomber à 67% en 2021 et passer sous la barre des 50 % en 2026. À cette date, les réserves représenteront donc moins des six mois de prestations prévus dans l’accord de 2019.
Agirc-Arrco, c’est plus de 23 millions de cotisants et presque 13 millions de retraités du… privé. Ce sont donc eux qui vont souffrir alors que les fonctionnaires et les retraités de la fonction publique n’ont aucun souci à se faire pour leur retraite.
Pour sauver la retraite complémentaire, il faudrait réformer en profondeur le système, et non plus la confier aux «partenaires sociaux» et autres représentants de la sphère publique. Jean-Claude Barboul, le président CFDT de l’Agirc-Arrco, a fait carrière au sein des Assédic et de Pôle Emploi. Le (nouveau) directeur de cabinet de l’Agirc-Arrco, Frédéric Amar, est administrateur civil, diplômé de l’ENA. Il a débuté à la direction du Budget, au ministère des Finances, et a exercé des fonctions de conseiller dans plusieurs cabinets ministériels entre 2006 et 2009. Il était depuis juin 2017 adjoint au sous-directeur des retraites et de la protection sociale complémentaire, au sein de la direction de la Sécurité sociale (DSS). Il a également occupé pendant six ans, de 2009 à 2015, les fonctions de directeur de cabinet et de secrétaire général de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF).
Pourquoi faut-il que nos retraites complémentaires (celles du privé) soient confiées à des syndicalistes et à des gens qui ont fait leur carrière dans le public et qui ne sont nullement concernés par la retraite complémentaire Agirc-Arrco ? Mettons nos retraites dans des fonds de pension pour le sauver. Comme dans beaucoup d’autres pays.
6 commentaires
Gestion retraites privées
Que pouvons-nous faire pour une évolution de la gestion de la caisse privée vers un management pertinent où les dirigeants ne sont plus des personnes avec des retraites de fonctionnaires
retraites : vers la sovietisation
Les caisses de retraites du prive ont elles participer ou participent-elles encore au financement des retraites des fonctionnaires et assimiles ? – Pourquoi les retraites du prive sont desindexees de l inflation depuis quinze ans et pas celles des fonctionnaires et assimiles ????……IMPERATIF!!! Transformer totalement le systeme de gouvernance et gestion de Agirc-Arco avec totale et stricte independance par rapport a l etat .Les retraites nettes de base + Agirc-Arco en 2020 (avant irpp) sont inferieures a celles qui touchait le meme retraite en 2004 . Soit perte de pouvoir d achat de 25% . Tout retraite peut le controler en comparant a l inflation . Selon accord initial les montant nets devaient etre indexes sur infation pour eviter perte de pouvoir d achat . REVOLTONS-NOUS!!!!!!!!!!!!!
Attention ce n'est plus le cas et l'etat en l'occurence a trahi sa parole, en effet ayant signe un engagement special en tant qu'élève offcier de recrutement direct j'assurais l'etat d ele servir un nombre minimum d'année en vertu de quoi je beneficierais d'un droit à pension calcule sur mes annuité et le taux de ma solde dans les six mois précédent la retraite ce syteme a ete demoli en 2014 or j'avais passe un contrat avec l'etat en france un contrat avec l'etat ne vaut pas plus que le papier specialise que l'on trouve dans uen de spieces d enos appartements, ol faut savoir que: Depuis 2014, la pension – civile ou militaire – de retraite est automatiquement revalorisée le 1er janvier de chaque année dans les mêmes conditions que les pensions du régime général de sécurité sociale, c'est à dire en fonction de l'évolution des prix à la consommation (hors tabac).
donc inutile d'opposer prive et public nous somems cocufies de la même manière par nos élites!et d'une certaine façon notte république sur ce point est la parfaite heritière d ela royaute, en plus efficace, jamais nos rois n'auraient osé aller aussi loin sur lr pan fiscal et spoliation, peut etre d'ailleurs la seule difference entre sujet dub roi et citoyen
Vol de fonds privés
Il apparaît si clairement que l’état veut s’emparer des réserves des caisses complémentaires que je n’ai jamais compris l’accord quasi unanime des médias avec cette réforme puant le socialo-communisme. Ce sont nos cotisations, salariés du privé, leur gestion nous concerne, et seulement nous. Et quant aux histoires d'égalité qu’est-ce que cela vient faire là-dedans? Réforme des régimes spéciaux OK mais restons en là.
Retraites complémentaires siphonnées par les régimes spéciaux
Bonjour
Le fond du problème est que l'Etat devrait déjà commencer par payer les cotisations de ses agents.
Retraité du privé, ma pension est constituée par moitié entre la partie CARSAT, l'autre par les points AGIRC/ARCO. Ce système fonctionne s'il est alimenté honnêtement. Ce système doit être appliqué aussi aux agents du public. Le système par points est un bon système mais il doit s'adosser sur un socle commun de base (50% pour le privé actuellement). Il est souhaitable ensuite de rajouter un troisième étage entièrement privé comme les assurances vie par exemple et fond de pensions. Mais ce troisième procédé ne doit pas gérer l'intégralité de la retraite (on a vu au Etats Unis, les organismes qui ont coulé => retraite ZERO!)
L'Etat doit payer les cotisations de ses agents comme dans le Privé
Bonjour
La solution d'un système entièrement privé "à l'Américaine" est dangereuse (certains ont vu fondre leur retraite après avoir longtemps cotisé, finalement pour rien).
Le système en vigueur actuellement dans le privé avec un socle utilisant la répartition géré par la CARSAT et une complémentaire ARRCO/Agirc fonctionne bien s'il n'est pas siphonné par les régimes spéciaux comme ça a été plusieurs fois le cas dans le passé.
Retraité du Privé, ma pension est à peu près à 50/50 partagée entre ces deux caisses. Ca fonctionne depuis de nombreuses années mais au détriment des cotisants, surtout les employeurs. Faudrait mettre tous les actifs sous un régime semblable en assurant un transition progressive. Il n'est pas question de siphonner les caisses des indépendants non plus, c'est leur argent mais les faire rentrer peu à peu dans le système commun qui pourrait avoir un troisième étage entièrement géré par le privé (de fonctionnement semblable à celui des Etats Unis) que chacun pourrait alimenter à sa guise.
Si notre système va mal, c'est parce que des retraites sont versées sans que les cotisations correspondantes aient été réellement provisionnées: l'Etat effectue des jeux d'écriture pour sembler être à jour dans ses cotisations.
Le socle de base "Carsat" doit être au plus de 50% pour une retraite à taux plein pour tout le monde avec le même plafond (1 500€ brut pour les salariés du privé). La complémentaire par points permettra d'avoir un complément substantiel si les cotisations sont au préalable au rendez-vous.