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JO 2024 : les athlètes femmes seront-elles remplacées par des hommes ?

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A l’approche des jeux olympiques de 2024, la question de la participation des athlètes transgenres aux compétions féminines devient de plus en plus prégnante. Soixante ans de lutte féministe, pour qu’au final, des hommes cachés dans un cheval de Troie arc-en-ciel prennent la place de la gent féminine sur les podiums. La première compétition qui aura lieu, ne sera pas celle de la course à pied, mais de la course à la plus grande discrimination : celles qui sont nées femmes, avec les capacités physiques que la nature leur a données, contre ceux qui ont le sentiment d’être nés dans le mauvais corps, mais restés mâles par leur sexe, par leurs cellules et leur musculature.

Le sexe n’est pas une opinion, c’est une donnée anthropologique

Claudine Junien, professeur émérite de génétique médicale, est formelle « On peut changer de genre, pas de sexe ». Ce bon sens, largement appuyé par des arguments scientifiques, est pourtant inaudible pour les militants fanatiques de la cause LGBT. Le « ressenti » n’est pas une réalité anthropologique. La masse musculaire d’un humain possédant des chromosomes XY est bien plus importante que celle d’un humain XX (38% de son poids pour le corps de l’homme, 25% chez la femme). Afin de protéger le sport féminin et de mettre fin à cette concurrence déloyale trans, le député RN Julien Odoul a déposé une proposition de loi visant à interdire la participation de sportif dans des catégories ne correspondant pas au sexe indiqué sur leur acte de naissance. De son côté, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé en mai qu’un groupe d’experts devrait être constitué en France d’ici l’automne prochain et formuler des préconisations concernant l’inclusion des personnes transgenres dans les sports de haut niveau. Ces décisions, puis le vote ou le rejet de cette loi changeront complètement les résultats des JO 2024.

Un des cas les plus frappants d’une situation de ce type est celui de l’athlète américain transgenre Lia Thomas, très médiocre lorsqu’il concourait chez les hommes, et pas de peu, mais qui a explosé tous les records en intégrant l’équipe féminine de natation américaine. Notons que madame-monsieur Thomas n’est pas passé sur la table d’opération pour son changement de sexe, il a conservé un corps entièrement masculin et s’est contenté de mettre un maillot de bain féminin : son « sentiment de genre » a anéanti le travail de plusieurs années de nombreuses nageuses. Autre exemple spectaculaire, celui de Rachel McKinnon qui, en octobre 2018, a été e le premier transgenre à être sacré champion du monde de cyclisme sur piste. Il a déclaré que le sport a contribué son bien-être pendant sa transition : nous le croyons volontiers, puisque jusque-là, il était toujours resté loin des podiums.

Pas d’exemple de championnes devenues champions

Il n’existe pas d’étude française sur le nombre de personnes trans. En 2022, cependant, Statistique Canada a donné une estimation des populations trans ou non-binaires en France. Il y aurait 9 879 hommes transgenres et 7 113 femmes transgenres chez les 20-24 ans, mais cet écart disparaît chez les 25-29 ans : 5 919 dans les deux cas. Le monde sportif ne reflète évidemment pas cette égalité. Les athlètes féminines, même de très haut niveau, auraient tout à perdre, contrairement aux athlètes masculins, même de niveau très moyen. On ne connaît aucun cas de championne femme devenue homme tout en poursuivant sa carrière sportive.

La présence ou non d’athlètes trans lors des JO 2024 sera décisive pour les années à venir. Nous trouverions, à juste titre, ridicule et inéquitable qu’un athlète valide concoure pour les JO paralympiques ou qu’un adulte se mesure à un enfant… et la comparaison avec le problème que nous venons d’évoquer n’a rien d’absurde. Ces Jeux olympiques seront peut-être l’occasion de mettre un frein à cette folie wokiste venue des États-Unis. Nous devrons choisir entre la réalité biologique et l’idéologie LGBT. A trop vouloir faire passer un pseudo bien commun au profit des revendications personnelles, à nier les différences factuelles entre les hommes et les femmes, le risque n’est pas nul de, petit à petit, voir disparaître ces dernières du paysage sportif.

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6 commentaires

moro 7 août 2023 - 11:23 am

On ne peut qu’être d’accord avec l’auteur ! Et se rejouir en passant de voir comme les idéologues en arrivent à se prendre les pieds dans le tapis : car ce sont des lesbiennes, très souvent, qui, au nom du féminisme, s’en prennent aux transgenres-hommes.

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Luigi 7 août 2023 - 1:18 pm

« On ne connaît aucun cas de champion homme devenu femme tout en poursuivant sa carrière sportive. »
C’est plutôt l’inverse il me semble, mais bon, c’est vrai qui il a de quoi y perdre son latin

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Boisgontier 8 août 2023 - 8:38 am

oui, effectivement

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Boisgontier 8 août 2023 - 8:51 am

Que les uns et les autres fassent ce qu’ils veulent de leur corps, c’est leur problème. Qu’on en arrive par idéologie à vouloir faire passer des vessies pour des lanternes et imposer y compris aux plus jeunes !!! une idéologie déstabilisante et destructrice est tout simplement abject et extrêmement dangereux. pour la société . Concernant les trans dans le sport, personnellement, je trouve aussi que cela devrait tout simplement être interdit. Sinon, pourquoi pne pas mettre en compétition un homme et un lévrier ou un altérophile et un éléphant? En voilà une idée qu’elle est bonne…

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Émile 8 août 2023 - 9:45 am

Très bon article, cette folie de l’inclusion à tout prix fait disparaître le respect de l’équité sportive. C’est complètement irrationnel !

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lembree pascal 21 septembre 2023 - 7:55 am

Bonjour de mon point de vue, La question de l’inclusion des personnes transgenres dans le sport est un sujet complexe et controversé qui suscite des débats passionnés. D’un côté, il y a des préoccupations concernant l’équité sportive, notamment dans les compétitions féminines, et de l’autre côté, il y a des arguments en faveur de l’inclusion et de la protection des droits des personnes transgenres.

Nanamoins….Il est important de noter que les politiques concernant la participation des personnes transgenres au sport varient d’un endroit à l’autre de la planète et peuvent être sujettes à des lois nationales, des réglementations sportives spécifiques et des opinions personnelles.

1- Équité sportive : Certains estiment que les personnes transgenres peuvent avoir des avantages physiologiques dus à leur sexe assigné à la naissance, ce qui peut poser des défis en termes d’équité sportive, en particulier dans les compétitions féminines. Cependant, il est important de noter que les avantages physiologiques varient d’une personne à l’autre, et de nombreuses personnes transgenres subissent des traitements médicaux qui peuvent atténuer ces différences ou le contraire aussi …… Il faudrait peut-être commencer à réfléchir à créer des Olympiques uniquement pour les transgenres, en faveur de l’inclusion des personnes transgenres dans le sport en tant que moyen de garantir l’égalité et de lutter contre la discrimination. ( le cadre est mal définis ) bonne journée. Pascal lembree.

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