Les activistes verts, et leurs relais politiques ou médiatiques, évoquent constamment une « crise climatique » en cours ou en devenir. Mais lorsqu’on leur pose la simple question : « Citez un indicateur global de long terme, possiblement relié au climat, même partiellement, et révélateur d’une crise climatique », curieusement, ils sont incapables de répondre.
Selon un rapport spécial du GIEC de 2019, les conséquences d’une élévation de température de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels seraient sérieuses, voire dramatiques. Au moment où ce rapport sortait, l’augmentation mesurée était de l’ordre de 1°C.
Or, les 1,5°C ont été atteints dès 2024, à la suite d’un événement exceptionnel imprévisible. Nous devrions donc ressentir les effets de la crise climatique, n’est-ce pas ? Mais lorsque l’on examine les indicateurs internationaux disponibles en matière de récoltes, de famines, d’espérance de vie, de désastres naturels, de biodiversité, cette crise est indétectable.
Agriculture et nourriture
Selon les données de la FAO, la ration calorique par personne dans le monde a augmenté de 35 % en 60 ans. Cette augmentation concerne toutes les classes de pays, particulièrement les émergents de classe « moyenne supérieure » (+63%). Mais même les pays les moins favorisés affichent une hausse de 15%.
Ration quotidienne de calories par personne, 1961-2021
Sans passer en revue toutes les productions mondiales, aucune ne semble avoir souffert de la hausse des températures mondiales mesurée entre 1961 et notre époque. Ainsi, tant la production de céréales (x3,5) que de viandes (x7) ont augmenté, bien plus vite que la population (x2,6).
Évolution du rendement, de la production des céréales, de la population, et des surfaces cultivées
Production mondiale de viande, 1961-2022
Pour atteindre ces résultats, l’usage de terres agricoles dans le monde n’a cru que d’environ 10% dans la même période, la surface nécessaire pour nourrir une personne ayant diminué de 58%.
Si crise climatique il y a, elle ne se traduit pas par une crise alimentaire.
Désastres naturels
Chaque inondation, sécheresse, incendie, bénéficie désormais d’une caisse de résonance via les réseaux sociaux, alimentant la croyance selon laquelle les catastrophes naturelles seraient bien pires qu’autrefois.
l’IREF a déjà eu l’occasion d’étudier deux exemples (inondations en Chine, sécheresse en France) montrant que des événements passés avaient atteint des intensités météorologiques très supérieures à ce que nous observons aujourd’hui. Si, en valeur absolue, le coût des désastres naturels augmente, une fois ces données ajustées à l’augmentation du PIB mondial, le coût des désastres naturels liés à la météo tend à diminuer, comme le constate le chercheur de l’université du Colorado Roger Pielke:
Pertes financières des compagnies d’assurances liées aux désastres météo, exprimées en % du PIB
Et l’assureur Allianz, dans son analyse des risques, pointe surtout le manque d’adaptation des chaînes logistiques mondialisées ou des urbanisations rapides comme source importante de l’augmentation du coût des désastres météorologiques: une large part de la hausse des coûts assurés serait observable quand bien même le climat ne changerait pas. Extrait :
“Le potentiel de pertes pour les entreprises du fait des catastrophes naturelles est exacerbé par des facteurs de risques additionnels tels que l’urbanisation rapide – et l’échec du déploiement d’infrastructures adaptées au même rythme – et une plus grande interconnexion, se traduisant par une augmentation des interruptions d’activité non prévues, et des ruptures de chaînes d’approvisionnement.”
Quant au bilan humain des catastrophes naturelles non-volcaniques ou sismiques, il est en nette diminution, et ce alors que les populations potentiellement exposées ont augmenté. Les inondations et les sécheresses pouvaient être particulièrement meurtrières dans les années 60 voire 80, elles le sont nettement moins aujourd’hui. Des progrès sont toujours souhaitables, notamment dans les pays pauvres, mais évoquer une « crise » des désastres naturels est mensonger. Et ces décès représentent nettement moins de 0,1% de la mortalité mondiale.
Nombre de morts liés aux désastres naturels (hors séismes et volcanisme), 1944-2023
L’ONG Environmental Progress recense un grand nombre d’indicateurs provenant de sources officielles, globaux ou régionaux, montrant que les indicateurs de type météorologique sont stables, et parfois en amélioration. Les points noirs sont localisés dans quelques pays très peuplés et économiquement faibles qui ne peuvent allouer assez de ressources à ces problèmes environnementaux bien gérés par l’occident riche.
Pas de conséquences indirectes non plus
Des conséquences négatives sur des domaines impactant la vie humaine entraîneraient nécessairement des conséquences indirectes. Or, deux des indicateurs parmi les plus surveillés, à savoir l’espérance de vie, et la part de la population vivant dans la grande pauvreté, montrent là encore des progrès significatifs continus, sans le moindre signe de retournement, et ce même dans les pays les plus pauvres. L’insaisissable crise climatique ne se ressent donc ni sur le niveau de vie ni sur l’âge de la mort.
Espérance de vie, 1961-2021
Part de la population vivant dans l’extrême pauvreté, 1990-2022
Ajoutons que le pourcentage de décès attribuable aux températures extrêmes est bien plus élevé lors des épisodes de températures modérément ou très froides, que pour les pics de chaleur, notamment en Afrique. Une diminution des périodes froides aurait sans doute un impact baissier plus important sur la mortalité que sa contrepartie en termes d’augmentation des périodes chaudes.
Mortalité attribuable à des températures trop froides ou trop chaudes
Biodiversité
Environmental Progress synthétise ici l’état des connaissances encore très parcellaires sur la biodiversité dans le monde. Le constat est clair : il n’y a pas d’extinction de masse. En revanche, il est certain que certaines populations de vie sauvage déclinent. Mais l’ONG estime là encore que la cause essentielle en est la déforestation « de subsistance », importante dans les pays pauvres où chauffage et cuisine requièrent du bois, et non l’évolution des températures. De fait, les politiques visant à limiter l’accès aux énergies fossiles dans ces pays, pérennisant la déforestation, sont bien plus dangereuses pour les habitats sauvages que quelques fractions de degrés en plus ou en moins.
En revanche, il n’y a pas de déforestation sur les deux continents les plus riches, et les forêts, malgré une légère diminution en 30 ans, représentent presque un tiers des surfaces terrestres mondiales. Rappelons enfin que la Nasa elle-même a mesuré un important verdissement de la planète lié à l’augmentation récente des concentrations de CO2, et que l’on sait depuis longtemps qu’une concentration plus élevée en CO2 favorise la photosynthèse, donc les pousses végétales. Le couvert végétal se porte donc globalement bien.
Au secours, tout va mieux !
Curieuse crise, qui ne présente aucun symptôme observable. Mais ce narratif est le prétexte qui permet d’imposer aux populations occidentales un agenda climatique d’inspiration ouvertement socialiste, économiquement destructeur et de plus en plus autoritaire dans ses modalités. Pourtant, il ne résiste pas à un examen sérieux des données réelles disponibles.
Voilà pourquoi il faut constamment se battre contre cette propagande catastrophiste et oser dire que même si tout n’est pas parfait, il n’y pas de crise environnementale en cours, bien au contraire.
41 commentaires
Le matérialisme climatique en marche bute sur la réalité des chiffres.
Article très intéressant 👍
Vous allez être traité de « climato- septique »
Pourtant , effectivement on peut penser à une grande manipulation des mondialistes !!!!
Merci pour ces données intéressantes. Je n’ai pas d’opinion personnelle s’agissant d’évolutions multifactorieleset lentes.
Deux remarques quand même., D’une part, le recul des glaciers et la remontée vers le nord d’insectes et de plantes du sud , Et d’autres part, le fait que l’augmentation de la production agricole s’explique en Grande partie par l’irrigation et des engrais, dont l’usage plafonne avec la baisse des nappes et détérioration des sols. Mais il me semble trop tôt pour en tirer des conclusions globales (au sens francais du terme) et mondiales
Je sais qu’il est frustrant de ne pouvoir conclure, mais c’est ainsi
Très bons points, il ne faut pas tomber dans le piège de l’athée qui y croit avec une ferveur religieuse !
@ Vincent Bénard
Vous ne montrez pas d’inducteurs géographiques qui pourraient témoigner d’une influence climatique: recul des glaciers et des banquises polaires, recul du trait de côtes , augmentation du RGA ( retrait gonflement des argiles). Pourquoi?
Le réchauffement actuel est à replacer dans le cycle des milliers de changements climatiques qui ont déjà eu lieu sur Terre. D’abord il suit un refroidissement bien connu des climatologues: le Petit âge glaciaire, qui a frappé la planète de 1300 à 1850. Il est normal que la température remonte à son niveau antérieur.
Cette affaire n’est que le résultat de la trouille des humains face au changement et dénonce l’influence grotesque des réseaux sociaux! Le GIEC ayant fixé à 90.000 milliards (?) la somme à investir pour sauver la planète, vous avez une bonne idée de la vague de convoitise que l’énormité de la somme suscite! Inutile d’aller chercher plus loin!
Je pense la même chose. Sur le long terme, il y a un réchauffement depuis la fin du XVIII ème siècle. Mais il y a des fluctuations. Il semble que l’année 1911 ait été la plus chaude du XXème siècle, mais je n’ai pas la référence. Compte tenu dru refroidissement du XIIIème au XVIII ème, on a encore 300 ans à attendre le suivant.
En fait, le climat est devenu soit un nouveau prétexte aux collectivistes – les bien nommés Khmers Verts – pour “mettre à bas le système capitaliste”, soit une belle poule aux oeufs d’or pour les profiteurs cyniques qui en ont fait leur fonds de commerce (les consultants à la Jancovici, les calculateurs de “bilans carbone” et autres profiteurs de tous poils “reconnus garants de l’environnement”.
La difficulté est que le ver (le vert) est dans le fruit : l’administration et tout le secteur public sont évidemment les plus gangrenés mais il ne faut pas oublier les monstres créés par les entreprises elles-mêmes avec leurs services RSE qui sont devenus de véritables verrues improductives et culpabilisatrices les emmenant dans une spirale infernale façon syndrome de Stockholm envers leurs tortionnaires, à savoir les ONG et l’Etat.
La question désormais est : comment sortir de ce merdier ?
La réponse viendra sans doute de la réalité et de notre aptitude à nous adapter aux changements du climat qui sont réels mais qui méritent mieux que cette religion New Age qui s’est répandue comme un cancer dans notre société.
Pas une réunion publique aujourd’hui qui ne commence par une homélie climatique.
Courage.
Votre commentaire me semble exact et je suis d’accord avec votre analyse. J’ai personnellement était traité de climatosceptique en ayant une position correspondante à la votre .
Vous avez tout dit ,tout résumé,espérons que vous ferait des adeptes.
C’est volontairement que « les mêmes » (secte davos et consorts), ont envoyés à la jeunesse de quoi délirer à bon compte; déjà hors réalités grâce aux réformes de l’EN qui les a décérébrés et aux utopistes qui se réclament de l’écologie!!!Il ne manquait que le GIEC… La malheureuse Greta,qui, dans sa physionomie révèle déjà une atteinte pathologique. Avec notre déphasé élyséen prince de ces hurluberlus qui tire ds taxes supplémentaires par ce biais…
Ces études scientifiques sérieuses sont malheureusement censurées puisque les affirmations erronées du GIEC sont utilisées politiquement afin de soumettre les populations.
Pour preuve, l’ARCOM sanctionne les chaînes qui osent donner la parole aux « climato sceptiques ».
Pourtant les faits sont là et les Maldives ne sont toujours pas submergées!
traité de climatosceptique… ok..mais c’est quoi un climatosceptique?
Bonjour,
Très bonne synthèse qui apporte des éléments objectifs !
Le fond du problème, c’est que les idéologues climatiques sont envoûtés par les bibles du GIEC, sans pour autant aller fouiller dans les rapports détaillés des trois groupes. Dès lors, ce qui ressort des constats établis sur de “vraies” bases scienifiques non-gieciennes sont à leurs yeux des théories complotistes des affreux “climatosceptiques” qu’il faudrait éradiquer.
Je fais partie de ceux qui constatent une évolution des températures, mais sans lien démontré avec le CO2 ; ceci étant, je donne plus de poids aux questions d’améangement du territoire comme étant parfois les amplificateurs de phénomènes météorologiques extrêmes.
C est facile de faire des comparaisons sur une période de 60 ans.
Si l on examine les vingt derniéres années,toutes les données sont dans le rouge vif.
Autrefois la climatologie c’est “30 000 ans et plus”… Puis 10 000 ans et plus. Maintenant ça serait 2 jours ! Mais il fait très froid à 6h du mat’ et bien plus chaud à 14h : terrible réchauffement qui illustre bien nos problèmes de crise climatique, non ?
“…tant la production de céréales (x3,5) que de viandes (x7) ont augmenté, bien plus vite que la population (x2,6)”. Malthus se serait trompé…?!?! Quelle horreur…!
Blague à part, les décarbonistes sont des criminels. Comptera-t-on un jour les victimes des gaspillages d’€/$ générés par leur religion totalitaire, les décès par manque de personnel de Santé, le sous-développement dans l’Enseignement, les procès non traités par manque de Juges,…
Malthus ne s’est pas trompé : un environnement fini ne peut produire qu’une quantité limitée de ressources, même s’il y a encore des marges de progression. Tandis que les ressources non renouvelables sont, par nature, destinées à s’épuiser. C’est la stricte application des lois de la physique.
Il me semble que vous omettez l’aspect recyclage du sujet et ses avantages tel celui des PET recyclables indéfiniment
Tant qu’on utilise TOUTES les ressources, c’est vrai. Mais rappelez vous, l’age de pierre n’a pas fini faute de silex à tailler.
Même si le réchauffement était avéré, absolument personne n’est en mesure de prédire les conséquences de celui ci. Ceux qui le prétendent sont soit des menteurs soit des idéologues qui poursuivent un but politique qui n’a rien à voir avec les problèmes climatiques.
Il est avéré, mais ce n’est qu’un parmi les milliers que la Terre a subi depuis sa création! La courte vue des écolos idéologues est celle de leur esprit!
Bonjour,
Merci de rappeler ces vérités qui vont à l’encontre de la doxa climato-catastrophiste dont nous sommes abreuvés en permanence. Ce sujet, important, mériterait un débat serein et honnête intellectuellement, ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Les gouvernants y voient l’opportunité de taxer encore et toujours et ils sont aidés par les cohortes d’idiots utiles qui pensent sauver le monde.
Les indicateurs de long terme n’existent évidemment pas car les relevés météo fiables et couvrant la planète sont très récents. Le seul indicateur long terme que nous possédons est le taux de CO2 dans l’atmosphère que nous pouvons retracer sur plusieurs siècles voire millénaires et là, pas de doute, il y a une brutale montée depuis la révolution industrielle et donc, une réelle augmentation de l’effet de serre. Les indicateurs présentés dans l’articles montrent les effets des progrès technologiques, scientifiques, médicaux etc … sur le développement et l’enrichissement du monde et en aucun cas de l’absence de détérioration du climat car, encore une fois, elle s’apprécie sur le long terme et surtout, la crise est devant nous. Le débat sur l’origine anthropique du réchauffement n’est pas le bon: la température mondiale augmente et il faut (essayer) de la limiter et (surtout) de s’y préparer. La politique de l’autruche prônée par cet article ravit certes les pays développés comme la France, pour l’instant peu exposée, mais surement un peu moins les pays en développement qui subissent sécheresses ou inondations contre lesquels, contrairement à nous, ils n’ont pas les moyens de lutter. La position de cet article est finalement assez égoïste.
Tout à fait d’accord. Il ne faut pas confondre la climatologie et la météorologie.
Pour faire une analogie le climat c’est le scénario dans un film et la météo simplement une séquence.
Si le taux de CO2 augmente depuis l’ere industrielle c’est essentiellement dû à la consommation de sources fossiles qui produisent ce CO2 et l’homme est bien aux commandes…
@ LERMANT. Quand allez vous comprendre que le CO2, avec un taux infime de 0,041% des présence atmosphérique, ne peut physiquement en aucun cas être un gaz à effet de serre?
Vous n’avez pas encore compris que la crise climatique permet à tout un monde fainéant de s’engraisser sur le dos de la collectivité et aux escrocs de la politique et d’ailleurs de taxer et de faire payer les autres.
Réponses à quelques questions:
Yves, “D’une part, le recul des glaciers et la remontée vers le nord d’insectes et de plantes du sud ” : en quoi sont ils symptômatiques d’une crise ? Qui est réellement affecté par ces questions ?
Blaizot: “recul des glaciers et des banquises polaires, recul du trait de côtes , augmentation du RGA ( retrait gonflement des argiles)”
Même question pour les glaciers, en quoi cela est il symptomatique d’une crise ? Pour les glaces polaires idem, j’ajoute que pour garder l’article court (format IREF oblige), je n’ai pas mentionné que globalement, le recul a cessé depuis 2012, et que le niveau des mers résultant de la fonte des calottes glaciaires est de l’ordre du centimétrique sur un siècle.
Pour le retrait gonflement des argiles, c’est un phénomène ancien, connu, assurable à défaut d’être facile à prévenir, et on voit mal en quoi cela pourrait être qualifié de crise globale justifiant une gouvernance mondiale liberticide.
L’évolution du trait de côte a plus à voir avec des phénomènes d’érosion ou d’envasement que de climat. Après tout, à une époque pas si lointaine, Bruges ou Rochefort étaient des villes maritimes.
Autre exemple, la partie occidentale du marais vendéen-breton (région entre Bouin et Machecoul, en gros) l’était également. À l’époque médiévale et même avant, cette région était une baie maritime appelée “Baie de Bretagne”. Le Marais Breton était alors une zone de marécages, d’îlots et de bras de mer. Les terres émergées étaient peu nombreuses, et la région était sujette aux inondations maritimes, notamment à cause des marées. Réduire l’histoire du trait de côte a une question de climat est clairement une simplification excessive.
Le processus de comblement naturel (apport de sédiments) et les travaux de poldérisation (endiguement et assèchement) ont permis de transformer progressivement ces zones en terres agricoles et prairies humides.
Pascal: “depuis 20 ans, toutes données dans le rouge vif”
Sur les données que j’ai montrées, ça ne se voit pas, mais il ne tient qu’à vous de poster des liens vers des sources fiables montrant que nous avons tort. Au plaisir de vous lire.
Interpellé dans la rue par un activiste de Green Peace je lui ai répondu : Les glaces de l’ère glaciaire ont fondu ,je ne pense pas que ce soit à cause de l’activité humaine,à moins que ce soit à cause des pets des diplodocus ? Il m’a traité de climato-sceptique !
Merci ! Ce n’est qu’un début, continuons le combat…
Votre graphique montre que l’espérance de vie moyenne diminue partout dans le monde, à l’exception de l’Océanie où elle stagne, ces dernières années. L’homogénéité du phénomène interroge. Quelle en serait la raison, selon vous ?
Bonjour, le tout petit “reverse slope” de la période 2020-2021 est évidemment lié au Covid.
Je viens de découvrir qu’Ourworldindata avait publié sur une autre page un jeu de données plus complet allant jusqu’en 2023, et l’espérance de vie est repartie à la hausse.
https://ourworldindata.org/grapher/life-expectancy-unwpp?tab=chart&country=OWID_WRL~Asia+%28UN%29~Africa+%28UN%29~Northern+America+%28UN%29~Europe+%28UN%29~Oceania+%28UN%29~Latin+America+and+the+Caribbean+%28UN%29
C’est logique . Épluchez le curriculum des membres du GIEC, vous n’y trouverez, ni des savants, ni des experts, mais uniquement des ultracrépidariens. Pour rappel, l’ultracrépidarianisme, tiré de l’expression latine ” sutor, ne ultra crepidam ” (« cordonnier, pas plus haut que la chaussure ») fustige ceux qui veulent aller plus loin (ultra) que la chaussure, c’est-à-dire de ceux qui parlent de choses qu’ils ne connaissent pas; en résumé, les chercheurs qui finissent par presque tout savoir sur presque rien, en revendiquant l’universalité de leur science.
Bonjour,
Je note une progression de l’IREF vers plus de réalisme, mais il reste encore un grand pas à franchir.
Voici quelques années, le changement climatique par les climatosceptiques -parmi lesquels je classe l’IREF vu ses prises de position- était nié, puis il a été admis mais en rejetant toute cause anthropique. Ensuite le rôle de l’homme a été accepté mais considéré comme minime. Après, c’est le manque de fiabilité des prévisions qui a été mis en cause conduisant à condamner toute action visant à atténuer ou à s’adapter au changement climatique.
Avec cet article, un nouveau raisonnement apparaît consistant à considérer que le changement climatique est finalement bénéfique.
Vos démonstrations sont spécieuses mais je ne m’attarderai pas à les contredire.
Pour la défense et la promotion du libéralisme, il serait beaucoup utile et intéressant que l’IREF propose les solutions que le libéralisme pourrait apporter aux problématiques environnementales. Mais peut-être que le libéralisme est une idéologie morte qui n’a plus rien à proposer.
Bof, la part de la France dans les émissions mondiales de CO2 étant de 0,85%, tout ce que l’on fera aura beaucoup plus de chance détruire notre économie que de modifier l’évolution du climat !
Je ne suis pas d’accord avec vous sur la déforestation. En réalité, les chiffres de la FAO montent une augmentation de 5,6 %. En corrigeant l’augmentation de 10,3 % due à la nouvelle norme de mesure à partir de l’année 2000, sans quoi on aurait 18,9% ce qui serait faux.
Merci pour ce très bon article, Ô combien essentiel ! De l’impérieuse nécessité d’éclairer les esprits…
Répéter encore et encore une inexactitude, s’il elle n’est pas combattue, devient à dessein une vérité.
En troisième année d’économie à la Sorbonne, après avoir étudié quatre années à Jussieu en science de la terre en candidat libre (je suis né en 1950)
Je suis actuellement en conflit avec ma prof de développement durable qui veut nous faire passer, les étudiants et moi-même, des vessies pour des lanternes, à savoir que le CO2 est le début de la fin si on ne l’éradique pas.
Je lui ai rétorqué qu’on n’avait même pas la preuve scientifique que le CO2 est la cause du réchauffement et quelle que soit-elle, cela ne servait strictement à rien de pourrir la vie des citoyens pour rien. Et bla bla bla .
Je suis aussi en bisbille, amicale cette fois avec ma prof de finance que je n’ai pas réussi à convaincre, vous vous en doutez bien.
Votre arrivée dans notre boite mail en fanfare et trompète est la meilleure des choses, oserai-je penser comme Retailleau dans nos chaumières, (Pitié !! ne
Vendons pas l’ours….)
Des chiffres en % du PIB, ou en nombre de mort, ou en coûts d’assurance montrent la résilience de l’humanité à ces menaces, mais ne disent pas si le nombre d’événements a augmenté.
Ce qui serait un facteur plus pertinent pour juger d’une évolution climatique, plutôt que semer le doute sur l’objectif de l’article.
Le pire réchauffement, c’est celui qui fait rougir l’humanité. Le communisme