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Les impôts et les taxes du Nouveau Front populaire feraient fuir les entrepreneurs

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Le Nouveau Front populaire a chiffré ce vendredi matin ce que le rétablissement de l’ISF sur lequel il s’est engagé rapporterait à l’Etat, selon lui ; 15 milliards d’euros par an, soit le triple du niveau actuel. Un calcul qui mise visiblement sur le fait que les riches et les entrepreneurs auraient les pieds prisonniers d’un bloc de ciment au pied de leur immeuble. Il est vrai que le Front Populaire compte rétablir l’exit tax frappant lourdement les patrimoines fuyant le pays, ce qui pousserait simplement les personnes visées à accélérer les préparatifs dès le 7 juillet en cas de victoire de la Gauche.

Ce calcul mise sur un changement du barème, qui n’a pas été précisé par les dirigeants du NFP, mais à en croire leurs économistes de référence, Julia Cagé et Thomas Piketty, l’auteur du célèbre pensum Le Capital au XXème siècle (qui affirmait sans rire que le capital rapportait sans risque depuis Néron près de 2 % par an, ce qui aurait permis à un écu de l’époque de valoir aujourd’hui par la puissance des intérêts composés environ un milliard de fois le patrimoine estimé de l’ensemble de l’humanité) il prévoirait un taux de 1 % au-delà de 1 million d’euros de patrimoine (soit 1.000 par mois pour quiconque possède un grand appartement à Paris), 2 % à 10 millions et 3 % à 100 millions. La proposition prévoit aussi un « volet climatique », qui laisse supposer que les patrimoines qui ne sont pas « anti-réchauffement correct » serait plus taxés, on suppose parce qu’ils seraient investis dans des activités jugées néfastes sur le plan écologique. Le Front Populaire n’a pas détaillé un point : puisque leur nouveau barème d’impôt sur le revenu prévoit un taux de 90 % au-delà de, semble-t-il, 411.000 euros de revenus, le propriétaire d’une start-up d’une valeur de, mettons, 500 millions d’euros devrait régler au fisc chaque année 14 millions d’euros, pour lesquelles il serait donc obligé de vendre des actions à hauteur de… 150 millions d’euros taxés à 90 %. Son entreprise lui serait donc confisquée en trois ans…

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