Le marché du Repo (pour Repurchase Agreement ou accord de rachat ou encore opérations de pension) devient moins attractif pour les banques à cause des nouvelles règles de levier d’endettement (« Leverage Ratio ») imposées par la législation.
Les doutes subsistent sur le fait que ces règles puissent empêcher un nouveau gel du crédit, dans le cas où l’insolvabilité du secteur financier se présenterait à nouveau.
Politique Monétaire européenne
La Banque de règlements internationaux émet des doutes sur la politique monétaire de l’Eurozone
Le dernier rapport de la BRI indique que les risques monétaires actuels risquent de déstabiliser de manière permanente l’économie mondiale. Elle en appelle à une nouvelle boussole politique, se focalisant sur le cycle financier et non sur la conjoncture.
La monnaie ukrainienne, les bureaucrates à Bruxelles et le commerce à haute fréquence
Le sauvetage de l’Ukraine par le FMI Trop de décideurs politiques semblent bien plus préoccupés par la monnaie de l’Ukraine que par la restauration de ses frontières de janvier dernier.…
La qualité de la reprise reste discutable. En attendant, les banques doivent faire face à une nouvelle réglementation, et les investisseurs cherchent des rendements plus élevés avec de nouveaux instruments financiers.
La faible reprise transforme la politique monétaire en jeu de hasard
La croissance européenne bégayant et la crainte d’une déflation mettant la BCE sous pression, devraient pousser à adopter une politique monétaire plus souple.
La confiance augmente et l’inflation reste faible.Tout est-il sous contrôle ?
Certaines statistiques permettent aux dirigeants politiques de dire que la récession est terminée, grâce à leur intervention organisée autour du laxisme monétaire. La FED, comme ensuite la BCE, n’a-t-elle pas l’intention maintenant de revenir à plus de rigueur et à diminuer le taux de croissance de la masse monétaire[[ce qui s’appelle « exit » ou dégressivité]]. En fait, cette inflexion est à peine sensible et les taux d’intérêt sont maintenus à leur plus bas. N’est-ce pas prendre le risque d’une bulle financière ? Les « régulateurs » de la finance, américains comme européens, sont sûrs de pouvoir maîtriser le système en renforçant la surveillance des banques. Mais on peut être sceptique…
La croissance est fragile, mais les banques pourraient aussi être en meilleure forme
Bonne nouvelle, mais la prudence est de mise
Le PIB de l’UE semble augmenter, mais à un rythme très lent. Bien que le marché financier reste optimiste, le secteur de l’immobilier présente une image contrastée, avec en particulier de mauvaises nouvelles en provenance des pays lourdement endettés. En attendant de meilleures nouvelles, les autorités consacrent leur attention aux agences de notation.
Berlusconi a gagné une bataille mais pas la guerre
Berlusconi a obtenu un vote qui devait le sauver, mais il a finalement fait voter pour le gouvernement qu’il voulait renverser. Cet épisode tragi-comique de la vie politique italienne n’efface pas les difficultés économiques de l’économie italienne. C’est l’opinion du Pr Enrico Colombatto (Université de Turin) directeur de la recherche de l’IREF.
Europe, marchés et banques : Sommes-nous vraiment à un tournant ?
Bien qu’exprimé avec prudence, le message véhiculé par les média est que l’Europe se situe à un tournant et que les politiques mises en place ont fini par porter leurs fruits. Cet optimisme est-il justifié ?
Les bulles spéculatives deviennent des bulles politiques
Lors de la première phase de l’actuelle crise financière, la plupart des responsables politiques et des experts ont déclaré que les banques devaient être sauvées à n’importe quel prix. La crise a entraîné des changements de pouvoir dans au moins 10 des 17 pays de la zone euro (Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Espagne, Slovénie, Slovaquie, Pays-Bas, France, Chypre). Quasiment tous les gouvernements sont à présent des coalitions.