Le lundi 8 novembre 2021 a débuté la neuvième conférence des parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT). L’IREF a apporté sa pierre à cette COP9 en participant à l’étude lancée par Property Rights Alliance (PRA), une organisation de défense des droits qui se consacre à la protection de l’innovation, des droits de propriété intellectuelle et des droits de propriété physique dans le monde entier.
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Avec la construction de 150 nouveaux réacteurs sur les 15 ans à venir, la Chine va construire plus de centrales que le reste du monde au cours des 35 dernières années.
Le numérique est une invention aussi extraordinaire et prometteuse que redoutable et dangereuse. Tout dépend de l’usage qu’on en fait. Comme pour le nucléaire. Facebook est sans doute la plateforme qui a le plus d’utilisateurs, 3Mds dans le monde ! C’est aussi pourquoi elle est la plus forte et la plus fragile, la plus aimée et la plus attaquée.
Après seize ans et quatre mandats à la chancellerie, Angela Merkel quitte son poste, avec une aura de stabilité que beaucoup de politiques pourraient lui envier. Au-delà des impressions, quelle est la réalité de son bilan ?
Dans une société libre et démocratique, il n’est pas aisé d’imposer à toute une population de se faire vacciner, même en situation d’urgence sanitaire. Une telle décision, déjà très discutable éthiquement, pourrait même s’avérer contre-productive. S’opposer à la coercition de l’État ne signifie pas refuser des mesures de masse vitales. Certains, comme les Allemands, sont en majorité (57 %) d’accord pour la rendre obligatoire.
Projet des Républicains pour la France de 2022 : l’étatisme toujours au rendez-vous
Le congrès des Républicains aura lieu du 1er au 4 décembre prochain. Les adhérents LR ont refusé, à une majorité de 58 % et avec un taux de participation de 50 %, la primaire ouverte comme en 2016 qui avait réuni plus de 4 millions d’électeurs. La désignation du candidat de « la droite » ne sera donc l’affaire que des 100 000 militants déclarés. La direction du parti a également exclu un candidat au congrès, l’entrepreneur Denis Payre, sans aucun motif valable, si ce n’est l’entre-soi politique et idéologique. Si les cinq candidats (Michel Barnier, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Valérie Pécresse et Eric Ciotti) affinent leurs programmes, leur parti a, lui, publié une brochure de 40 pages intitulée « Notre projet pour la France 2022 ». Elle servira probablement de base au programme du candidat désigné, et surtout aux futurs députés et sénateurs Les Républicains. Divisé en trois parties (Protéger – Libérer – Rassembler), ce projet est en réalité loin de répondre aux nécessités de réforme dont la France a besoin.
Cette année et demie de pandémie a ravivé le débat sur les limites de la liberté individuelle, surtout lorsque la santé est en jeu. Alors que dans plusieurs pays, les gouvernements semblent raisonnablement prudents à cet égard, l’Italie a adopté des politiques (le fameux « laissez-passer vert ») qui n’ont pas d’égal parmi les démocraties occidentales. Les citoyens italiens ne peuvent pas prendre le train, assister à un cours universitaire ou se rendre au travail sans fournir la preuve, éventuellement via une application spécifique sur leur smartphone, qu’ils sont vaccinés (ou ont été testés négatifs dans les dernières 72 heures). Malgré la perplexité affichée par certains commentateurs, le soutien général à ce laissez-passer est plutôt élevé. Environ deux Italiens sur trois pensent que loin de les priver de leur liberté, il la renforce au contraire. Un taux qui peut paraître surprenant, mais qui s’explique par le fait que beaucoup d’Italiens considèrent ces mesures comme temporaires. Certaines données, cependant, mettent en évidence un scénario différent et moins optimiste.
Dans un pays où il y a cinq millions d’assurés sociaux de plus que de résidents français, quelle est l’orientation du projet de la loi de finance dans le domaine de la santé ?
Etudiants étrangers en France : un racket du contribuable organisé par l’Etat
Les études supérieures sont aujourd’hui une occasion rêvée de partir à l’étranger, d’approfondir une langue, de découvrir de nouvelles cultures et d’avoir accès à des cours qui ne sont pas dispensés dans son pays. La France s’applique à attirer toujours plus d’étudiants étrangers pour accroître son influence à l’international. Le calcul est-il si bon ?
En 2019-2020, la France comptait 14% d’étudiants étrangers. Une part qui croît rapidement, puisqu’ils représentent 38% de l’augmentation des effectifs sur dix ans. Ils viennent principalement de la Chine, du Moyen-Orient et de l’ensemble de l’Afrique. Pour les attirer, le gouvernement dépense plusieurs millions d’euros en labels d’accueil accordés à certains établissements et bourses d’études. Pourtant, il est permis de douter de l’efficacité de ces mesures coûteuses.
La cotisation foncière des entreprises : un impôt de production vétuste hérité de la taxe professionnelle
Les mesures phares du plan de relance entériné par la loi de finances pour 2021 : le plafonnement de la CET[[La CET est composée de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE).]] (contribution économique territoriale) à 2% contre 3% auparavant, la réduction de 50 % de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (ce qui correspond à la suppression de la part régionale de cet impôt, soit 7,25 Md€), de la CFE, cotisation foncière des entreprises (1,5 Mds€) et de la taxe foncière sur le bâti (1,75 Mds€), ont pour vocation de faire baisser les impôts de production qui pèsent lourdement sur la compétitivité des entreprises françaises.
En 2018, l’ensemble des impôts de production se montent à 77 Mds€ par an, dont 28 Mds€ pour les impositions économiques locales, 17,7 Mds€ pour la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) et 8 Mds€ pour la CFE.