L’expérimentation des emplois francs était l’un des engagements de campagne du président de la République. Elle a été introduite par l’article 175 de la loi de finances pour 2018 et s’est déroulée entre le 1er avril 2018 et le 31 décembre 2019. Le taux de chômage dans les QPV (quartiers prioritaires de la ville) est, en effet, très élevé, proche de 25 %, soit de plus 2,5 fois le taux national : d’où l’idée d’une aide pour inciter les entreprises à embaucher ce type de publics.
Romain Delisle
Le Conseil d’Etat saisi de plusieurs recours contre la réforme de la haute fonction publique
La Haute-assemblée a été saisi de plusieurs recours en excès de pouvoir contre l’ordonnance du 2 juin 2021 portant réforme de l’encadrement supérieur de la fonction publique de l’Etat. Le…
Les emplois d’avenir ont été mis en place en 2012 pour faire face au chômage endémique des jeunes. Prescrits par les missions locales, ils étaient réservés aux 16-25 ans sans diplôme ou titulaires d’un CAP-BEP ayant été à la recherche d’un emploi pendant 6 mois au cours des douze derniers mois. Contrairement aux autres contrats aidés, dont la durée était comprise entre six mois et deux ans, les emplois d’avenir s’étalaient sur une période d’un à trois ans. L’État versait une aide aux employeurs plus importante dans le secteur non-marchand (75 % du SMIC) que dans le secteur marchand (35 %). Le coût annuel brut d’un contrat d’avenir rémunéré au SMIC sur la base d’un temps plein à 35 h était de 24 807 euros. Le coût par emploi pour les finances publiques était de 12 831 euros au titre de l’aide de 75 % sur le salaire brut et de 4 807 euros au titre des exonérations de charges patronales. Il convient d’ajouter le coût restant à la charge de l’employeur, soit 7 276 euros, lorsque cet employeur n’était pas une structure publique. En partant de l’hypothèse que les créations de ces emplois d’avenir seraient réparties pour 2/3 dans le secteur non marchand et 1/3 dans le secteur marchand, le coût total annuel moyen pour les finances publiques a donc été de 23 015 € par contrat. Dans la mesure où le dispositif a été clôturé en 2018, il est temps d’en dresser le bilan.
La ministre de la Ville annonce 60 millions d’euros pour les associations des banlieues
Nadia Hai, la ministre chargée de la Ville, a annoncé le lancement d’un plan de soutien aux associations de grande proximité des quartiers prioritaires de la ville, d’un montant de…
Le Parti Socialiste dévoile son projet pour 2022 : c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes
Bien que dépourvu pour le moment de candidat, le PS a dévoilé ce weekend, lors de son campus d’été à Blois, son projet pour les prochaines échéances présidentielles. Son patron,…
Les dépenses de fonctionnement des départements en hausse en 2020
Alors que la situation financière des départements s’était améliorée depuis 2015, ceux-ci subissent le contrecoup de la crise sanitaire en 2020. Le bulletin d’information statistique de la DGCL (Direction générale…
Bruno Le Maire l’assure, le « quoi qu’il en coûte » est terminé
Aux universités d’été du MEDEF, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno le Maire, était en terrain conquis. Dix-huit mois d’aides massives aux entreprises lui ont…
La direction générale des collectivités locales égratigne la gestion financière des grandes communes pour l’année 2020
L’année 2020 et la crise sanitaire marquent un sévère coup d’arrêt dans l’amélioration de la situation financière des communes depuis 2014. Comme l’affirme la DGCL (Direction générale des collectivités locales),…
Les taxes à faible rendement : l’imposition la plus inefficace du paysage fiscal français
En juin 2018, l’Assemblée nationale avait adopté une résolution réclamant une révision générale des taxes à faible rendement, qui brocardait la complexité et les coûts associés à leur collecte, dans…
Mercredi prochain, soit deux jours après le retour du président de la République à l’Elysée, se tiendra le premier conseil des ministres de la rentrée. Malgré un discours offensif, peu…