Jean-Philippe Delsol est cité dans Le Figaro à propos d l’imposition des riches et de leur patrimoine :
“Les loyers tirés de l’immobilier, pour ceux qui en possèdent, sont imposables à 64 %, toutes taxes cumulées, signale Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et président de l’Institut de recherches économiques et fiscales (Iref). Quant aux dividendes imposés à 30 %, les sociétés qui les versent payent déjà une taxe à 25 % en amont, « ce qui veut dire qu’en réalité ils sont plus imposés que les revenus concernés par l’IR », ajoute-t-il.”
La campagne de déclaration des revenus 2024 démarre ce jeudi 10 avril. Si le nombre de foyers fiscaux s’étant acquitté de l’impôt sur le revenu l’année dernière a augmenté, la contribution des plus aisés reste toujours aussi importante.
La douloureuse est de retour. La campagne de déclaration des revenus 2024, qui a démarré ce jeudi, courra jusqu’au 5 juin au plus tard en fonction du lieu de résidence. En attendant d’accomplir leur devoir annuel, les contribuables soucieux du devenir de leur concours aux dépenses publiques peuvent d’ores et déjà se plonger dans les chiffres de l’impôt sur les revenus perçu en 2023, et donc déclarés en 2024. Sur les 41 millions de foyers fiscaux que compte la France, moins de la moitié a payé les 83 milliards d’euros perçus, contre 82,1 milliards en 2022. « Seuls 19 millions (45 %) se sont acquittés d’un impôt net positif, soit un nombre de foyers en hausse (+ 2,4 %), alors que celui des non-imposés est resté stable », explique la DGFiP, la direction de Bercy chargée de la fiscalité, dans un document publié mardi. Mais, si le nombre de ménages contributeurs a augmenté d’un demi-million, la proportion de l’impôt sur le revenu versé par les 10 % les plus riches, elle, reste inchangée…