Messieurs,
Puisque vous tenez à tenter la comparaison entre les causes qui mènent aux résultats, qu'ils soient économiques et footbalistique.
Ne pensez-vous pas qu'il conviendrait de rechercher les conditions qui mènent à l'appropriation des objectifs, à la mise en valeur des compétences et des savoir-faire en tous domaines et à reconnaitre les contributions. Réforme, action, agir, autant de mots tellement rebattus, qu'ils en deviennent vide de sens, absent d'espoir.
Jean Claude Casadessus s'exprimait ainsi : "La rigueur devient volupté au service du désir". Les conditions sont-elles réunies pour que les désirs s'expriment ? Les temps ont changé. La seule perspective de la performance ressentie comme étant éloignée de soi, dénuée de goût, d'envie d'être vécue, d'utilité à sa vie, voire sacrificielle, n'a plus cours de nos jours. Elle éloigne les jeunes et abandonne les anciens.
La comparaison avec la formidable performance des footballeurs français se tient là. Ils ont pu faire preuve d'abnégation parce qu'ils en étaient capables mais aussi parce qu'ils étaient rassasiés dans leurs besoins personnels de reconnaissance, mais encore parce qu'ils vivaient une aventure personnellement enrichissante, mais aussi parce qu'ils pouvaient espérer un accroissement potentiel de leur valeur pécuniaire sur leur marché.
Observez Olivier Giroud, attaquant de pointe n'ayant pas marqué un seul but pendant le tournois. Et pourtant il fut toujours sélectionné, toujours contributif, finalement toujours efficace, reconnu et disponible.
Ceci est fondamental. Pour solliciter un effort, il faut commencer par définir un objectif, désigner les moyens, convenir de la répartition des résultats poursuivis, obtenir un assentiment, encourager, accompagner, féliciter et mettre authentiquement à l'honneur.
Alors tout est possible et surtout le meilleur car, en définitive, il convient de défendre ce que nous sommes, découvrir ce que nous voulons devenir, avoir envie, s'adapter positivement aux adversités changeantes, ne pas craindre l'originalité.
Je n'ai jamais rencontré de personne si stupide que je n'ai pu lire ce qui la motivait, qu'elle n'est jamais reconnu la réalité. Crier au désespoir en avançant sa seule raison revient à charger l'avenir de maux les plus incompris.
Soyons seulement réaliste, concret et nous pourrons nous prendre à nous projeter raisonnablement dans un avenir meilleur.
Nous disposons de tellement d'atouts, même celui de la critique dès lors qu'en définitive elle se veut constructive.
Merci pour cet article et les avis qui ont précédé.