Dans une tribune récente, le prince Michael de Liechtenstein dénonce les dérives des politiques fiscales. Lors de la dernière réunion du G20 au Brésil, les dirigeants des grandes économies ont affirmé vouloir taxer davantage les « riches » au nom de l’équité et de la lutte contre le changement climatique. Ces politiques ont surtout pour effet d’accroître le contrôle des États sur les citoyens et d’entretenir une gestion inefficace des ressources.
Dans les pays développés, les gouvernements collectent déjà des sommes colossales. Pourtant, la dette publique ne cesse de grimper. Comment l’expliquer ? Ce n’est pas un problème de recettes, mais bien de dépenses mal gérées par une bureaucratie tentaculaire. L’argent des contribuables est trop souvent détourné pour alimenter une machine administrative insatiable, au lieu d’être versés là où on en a réellement besoin.
Michael de Liechtenstein présente les effets délétères de la fiscalité. Tout d’abord, plus le système est complexe et opaque, et plus l’administration peut prendre des décisions arbitraires. Ensuite, les entreprises et les citoyens subissent une forte pression fiscale au détriment, notamment, des investissements et de la compétitivité économique. Enfin, cette redistribution frénétique, qui implique de s’attaquer aux plus aisés, omet un élément fondamental : les individus, y compris les milliardaires, gèrent mieux leur argent que les gouvernements.
Ces mêmes gouvernements oublient justement que les impôts ont pour fonction de servir des intérêts communs ; pas d’accroître le pouvoir des États. En Allemagne, les « freins à l’endettement » sont contournés par des artifices comptables, comme la création de fonds spéciaux. Aux États-Unis, la procédure de « shutdown », c’est-à-dire la paralysie de certains services publics en cas de désaccord sur le budget, est utilisée comme une arme dans les querelles partisanes. Espérons toutefois que les choses iront dans le bon sens avec la récente nomination de l’homme d’affaires Scott Bessent au poste de trésorier des États-Unis.
Michael de Liechtenstein résume parfaitement la situation : le véritable enjeu n’est pas d’augmenter les impôts, mais de limiter les gaspillages et de libérer l’économie et les citoyens de l’étau fiscal. Une leçon que nos politiciens devraient méditer.
2 commentaires
C’est du bon sens, mais le bon sens est en train de perdre la bataille face aux intérêts politiques et aux idéologies destructrices.
Mais oui! Tout est dit de manière limpide et concise dans cet article. Voilà qui devrait être gravé dans la Constitution !