L’ouverture à la concurrence des trains régionaux (TER) va être expérimentée dans cinq régions à partir de 2023. En effet, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Grand-Est, les Hauts-de-France, l’Ile-de-France et les Pays-de-la-Loire ont lancé des appels d’offres pour l’exploitation d’une partie de leur réseau ferroviaire. Des compagnies étrangères, mais aussi françaises, pourront ainsi concurrencer la SNCF. La ligne Marseille-Toulon-Nice devrait être la première à connaître ce changement. Suivront ensuite des lignes dans les Hauts-de-France, le Grand Est ou encore les trams-trains T4 et T11 en Ile-de-France ou la ligne Nantes-Châteaubriant dans les Pays-de-la-Loire.
Cette ouverture à la concurrence est permise grâce à la réélection des présidents de ces cinq régions. Renaud Muselier, président de la région PACA, estime que « l’ouverture à la concurrence, c’est un meilleur service pour l’usager au meilleur prix pour le contribuable ». Valérie Pécresse quant à elle, a décidé de lancer des appels d’offres pour tout son réseau de trains de banlieue et RER d’ici 2032.
C’est une bonne nouvelle que des élus locaux se convertissent à la concurrence. Il faut continuer ce mouvement, notamment au niveau national, en privatisant réellement la SNCF, et en ouvrant à la concurrence les TGV et les grandes lignes.
2 commentaires
La privatisation des TER commence dès 2023
L’exemple des centraux téléphoniques nous montre que les syndicats, CGT en tête, ne l’entendent pas de cette oreille et feront tout pour éliminer la concurrence, tout dis-je !
La privatisation des TER commence dès 2023
Bonjour,
En effet, les syndicats n’hésiteront pas à faire grève, voire à bloquer et empêcher les trains concurrents de circuler. A cela, l’Etat doit imposer la loi et l’ordre.
Les agissements de certains syndicats devront être punis.