La Ministre du travail a annoncé en grande pompe l’instauration, à partir du 1er juillet 2021, d’un bonus-malus sur les contrats courts pour les entreprises. Le corps des inspecteurs du travail, dont on connaît l’objectivité, sera chargé de sa bonne application. Cette mesure prive les entreprises d’une souplesse indispensable alors que rompre un CDI reste encore long et coûteux. Surtout des secteurs économiques entiers qui fonctionnent grâce à des CDD saisonniers, à des contrats étudiants ou des jobs d’été, seront pénalisés. Ce système de bonus-malus est une véritable usine à gaz qui va encore augmenter le coût du travail pour les entreprises de la restauration, du tourisme ou de la logistique.
N’aurait-il pas mieux fallu réformer le droit du travail en facilitant l’embauche et l’arrêt d’un CDI ? Sur ce sujet, le gouvernement a complètement cédé aux syndicats de salariés. En cas de manquement à la loi, l’entreprise devra payer 1 point de cotisation chômage supplémentaire. Ce qui frappe c’est que la loi permet aux administrations publiques de multiplier les contrats courts pour recruter des non-fonctionnaires. Les contractuels au sein de la fonction publique sont majoritairement des CDD de 3 ans renouvelables une fois, soit 6 ans au total. Ce qui est interdit aux entreprises privées. Pourquoi l’État ne s’impose-t-il pas à lui-même ce qu’il demande aux entreprises ? Le gouvernement évite de réformer l’État et préfère s’en prendre aux créateurs de richesse. C’est sans doute ainsi qu’il espère redresser le pays !
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Bonus-malus sur les contrats courts : l’État demande aux entreprises ce qu’il n’applique pas à son administration
mais qu’est ce que vous avez dans la tête ???
assemblée, syndicat réformistes ???
les syndicats ont leur conseiller du salarié
réforme commencé par le début en place de parler Age dits TEMPS de cotisations !!! et cesser de distribuer l’argent de vos anciens qui savaient que pierre qui roule n’amasse pas mousse et que les fourmis sont plus nécessaires que les cigales !!!