Le mandat d’Emmanuel Macron est de nouveau éclaboussé par un scandale touchant un de ses collaborateurs. Dans sa croisade contre le RN dans les Hauts-de-France, le président de la République a envoyé Agnès Pannier-Runacher faire campagne. Pour justifier de figurer sur la liste du parti présidentiel, elle a déclaré son lieu de domicile principal dans le Nord à l’adresse de son compagnon. Problème, il s’avère que son compagnon est son ancien chef de cabinet. Or la loi dispose clairement qu’il est interdit d’employer son conjoint ou son concubin au sein de son cabinet. Afin d’être en règle, son chef de cabinet a démissionné le 9 mai, date qui serait celle du début de leur relation. Or des journaux indiscrets considèrent que leur relation a débuté bien avant début mai.
C’est un couac de plus pour le parti présidentiel, déjà pris dans de nombreuses polémiques. Si les faits sont avérés, la ministre risque 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. De plus, la liste LREM pourrait être invalidée par le tribunal administratif. Cette affaire illustre la déconnection de nos hommes et femmes politiques qui s’accommodent des lois qu’ils ont pourtant votées, tout en réclamant l’exemplarité des Français. L’éthique est un mot dont peu de politiques semblent connaître la définition.
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Tous les moyens sont bons pour briguer des mandats permettant d’accéder à certaines valorisations
afin de pourvoir aux charges énormes que représentent les bonnes œuvres d’iceux-là