Il y a un an, nombreux étaient ceux qui nous reprochaient d’être un peu trop sévères avec le nouveau pouvoir, de ne pas lui laisser le temps de mettre en place ses réformes. Pour l’IREF effectivement, la tendance vers toujours plus d’Etat se faisait davantage remarquer que la volonté réelle de réformer. Cette rentrée semble marquer, même parmi ses admirateurs, la fin de l’état de grâce pour le président Macron et pour le gouvernement. Il est un peu tôt un verdict définitif et – qui sait ? – peut-être assistera-t-on cet automne à une salve de réformes sans précédent. Mais le passé nous a montré que si rien n’était fait dans les 100 jours, la suite est alors connue …
L’IREF ne se réjouit pas d’avoir eu raison. La situation économique n’est pas bonne, l’avenir politique est incertain. Face à une opposition de droite éclatée et en manque d’idées, avec des partis gauchistes et extrémistes qui profitent de la situation pour accuser le « libéralisme macronien » de l’échec actuel, il faut rester vigilant et ne pas cesser de rappeler nos objectifs. C’était notre crainte et nous insistons là-dessus : les « réformes » annoncées par Macron et le gouvernement ne sont pas libérales, certaines sont même plus étatistes comme le montre celle de l’assurance chômage. Elles déresponsabilisent les Français et centralisent encore plus une économie qui aurait besoin d’air.
L’IREF se félicite donc d’être resté à l’écart très tôt de l’enthousiasme pro-Macron. Nous continuerons à promouvoir nos principes de liberté, de responsabilité et de concurrence. Nous continuerons à réclamer la réforme de l’Etat et la baisse des dépenses publiques. Le Premier ministre vient d’annoncer la suppression de 4 500 postes de fonctionnaires d’État en 2019, après 1600 en 2018 ! C’est complètement ridicule ! Tous les pays ont supprimé des postes de fonctionnaires. Même la Grèce a réduit les effectifs de l’Etat d’un tiers entre 2009 et 2015 et l’on voit aujourd’hui que la politique d’austérité commence à porter ses fruits.
L’IREF ne cessera pas de rappeler que les bonnes réformes paient et que la France est sur la mauvaise voie. Il se battra pour rendre notre économie compétitive, libérer l’entreprise et donner la possibilité aux Français de choisir en lançant un programme de privatisations et d’ouverture à la concurrence des assurances sociales et des services publics.
Il faudra aussi supprimer le statut des fonctionnaires (hors fonctions strictement régaliennes) et arrêter le financement public des syndicats !
Le matraquage fiscal des individus et des entreprises doit cesser ! La France est championne du monde du football mais aussi des prélèvements obligatoires ! Mettons fin à ces injustices !
A moins d’un miracle, il y a peu de chances de voir émerger une autre politique économique dans l’immédiat. L’IREF continuera donc son travail de critique constructive durant cette période. Il y aura forcément un après-Macron. Veillons à ce qu’il soit celui du vrai changement libéral !