Des aides à la personne plutôt que des aides à la pierre. Voilà ce que préconise l’Union Nationale de la Propriété Immobilière en réponse aux disfonctionnements du logement « social » en France.
Suite au rapport de l’IREF commandé par l’union au sujet du coût du logement social public et privé, l’ UNPI explique que le parc public « remplit de moins en moins son rôle initial de loger les plus démunis », et dénonce des « déperditions » liées au système de gestion. D’un point de vue comptable, en mettant bout à bout toutes les aides et subventions au logement, des allocations familiales aux avantages fiscaux, le pot commun s ‘élève à 40 Mds €. Un effort public « à la hauteur » des enjeux, insiste
Jean Perrin, président de l’UNPI. Toutefois, une multiplication des sources de l’aide a pour effet de la disperser. 40 Mds € répartis en 6 millions d’ayants droits, ce pourrait être 6 666 € / an, soit le loyer moyen payé par les personnes aidées actuellement. L’association considère également que les dépenses publiques ne sont pas correctement allouées, et prône des dispositifs personnalisés, pour éviter par exemple de subventionner la construction là où la vacance locative est déjà très forte.