La France et l’Allemagne sont parvenues à un accord pour aider la Grèce qui aurait besoin d’au moins 54 milliards d’euros (dont 27 milliards dès la fin de ce mois) pour colmater sa dette et son déficit. C’est beaucoup pour un pays qui ne représente que 2% du PIB de la zone euro. Et c’est surtout énorme pour des pays comme la France qui, après le Portugal ou l’Espagne, pourrait être menacée, elle aussi, par une faillite des finances publiques.
Ce n’est pas avec des prêts que ces pays pourront s’en sortir mais avec des réformes audacieuses et avec beaucoup moins d’Etat.