Cher(e) ami(e) de l’IREF,
Alors que le niveau des écoliers français ne cesse de baisser dans le classement PISA, que tous les ans plus de 150 000 jeunes quittent l’école sans aucun diplôme, ou quelque formation que ce soit et tandis que le chômage des jeunes Français bat des records en atteignant le taux de 24 % (ce taux étant trois fois plus élevé que celui de l’Allemagne !), l’entreprise et l’entrepreneur restent les mal-aimés des manuels d’économie français !
De plus, une majorité de Français reconnait ne pas bien comprendre les informations économiques transmises par les médias et les politiques. Et enfin, il faut dire qu’un Français sur trois seulement serait prêt à créer son entreprise (contre un Anglais sur deux).
Pourquoi cette inculture économique et cette méfiance à l’égard de l’entreprise en France ?
L’une des causes principales en est notre enseignement scolaire. Les Etudes réalisées par l’IREF et reprises par les médias montrent que l’école française ne prépare pas les jeunes à devenir des entrepreneurs. Pire encore, elle leur apprend à se méfier du monde de l’entreprise, de l’économie mondialisée, du libre-échange et en général de tout ce qui vient de la société civile.
Il est intéressant de consulter les manuels d’économie de première et de terminale à ce sujet, afin de constater comment y est présentée l’économie de marché et la place qui est réservée à l’entreprise et à l’entrepreneur.
Dans la plupart des manuels, le constat est accablant! Les auteurs des manuels donnent la priorité pour ce qui concerne l’économie à la mission de l’Etat et des acteurs publics, plutôt qu’à l’entreprise.
La création de richesses et d’emplois par les entreprises est certes suggérée dans certains manuels, mais occultée par d’autres. Quant à l’action de l’entrepreneur et du chef d’entreprise, elle est pratiquement absente des manuels. Et pour cause, ces auteurs sont tous des enseignants, donc des fonctionnaires…, qui n’ont jamais fait appel à quelques connaissances que ce soient de personnes issues du monde de l’entreprise.
Dans une économie mondialisée et concurrentielle, afin de combattre le chômage, ne devrait-on pas rendre obligatoires dans ces manuels l’étude de l’entreprise et son rôle dans la création de richesses ? En même temps qu’il faudrait tracer les portraits de certains entrepreneurs qui ont réussi, afin de donner envie aux jeunes de créer leur entreprise ?
L’IREF demande donc à l’Education nationale à ce que des personnalités issues du monde de l’entreprise, des chefs d’entreprise – en activité ou retraités -, soient associées à la rédaction des manuels d’économie de première et de terminale !
Votre dévoué,
Nicolas Lecaussin
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1 commenter
c'est pire
Dans certains manuels, les jeunes ont une lecture de la société qui confine à la lutte des classes: être de droite, c'est aimer l'argent, les gens de gauche, eux, sont plus détachés etc…
Il ne faut pas seulement associer des chefs d'entreprises aux programmes d'économie, il serait souhaitable de virer les idéologues actuels.