Les chiffres du chômage du mois de mars sont tombés Outre-Rhin. Malgré une pandémie qui a affecté toute l’économie du pays, et des restrictions lourdes qui sont en place depuis…
Schröder Gerhart
Le débat sur le contrat unique du travail ou bien sur la liberté de licencier s’éternise en France et il y a fort à parier qu’il ne débouchera sur rien de concret. Il suffirait plutôt de regarder de l’autre côté du Rhin afin de comprendre quelles sont les raisons de l’extraordinaire embellie de l’emploi en Allemagne. Rappelons qu’au milieu des années 1990, l’Allemagne était considérée, à cause de son Employment Protection Act (Loi sur la protection de l’emploi) comme l’un des pays qui réglementait le plus le marché du travail. Sur une échelle de 1 à 3, l’OCDE notait l’Allemagne comme le pays le plus réglementé avec la note 3, la France étant même mieux classée avec un 2.5.
Faut-il être socialiste pour engager des réformes libérales, comme Schröder en Allemagne dans les années 2000, Renzi en Italie ou Macron en France cette fin d’année.
Cette Lettre proposée par Nicolas Lecaussin a été publiée (16/09) par Le Figaro sur son site. Lire la Lettre.
Mes chers compatriotes,
L’heure est très grave. La France ne cesse de s’enfoncer dans le marasme économique et social. Nous battons des records de taux de chômage et nos entrepreneurs fuient le pays. Le système éducatif s’effondre alors que les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires n’ont jamais été aussi élevés. Les socialistes ont clairement montré leur incapacité à réformer le pays. Mais le temps des constats et des diagnostics est largement révolu. Nous savons ce qu’il faut faire. C’est pour cette raison – et uniquement pour cette raison – que j’ai décidé de revenir en politique avec pour objectif principal de gagner les élections présidentielles de 2017. Je veux agir. C’est pourquoi cette Lettre est adressée surtout aux Français que j’ai déçus durant mon premier mandat.
La vraie conférence sociale c’est la réforme : Code du travail, licenciement, apprentissage, IS et allocation-chômage
Alors que les syndicats boycottent le « dialogue social » et que le gouvernement se perd dans les promesses et les fausses mesures, il est temps de mettre fin à cette mascarade idéologique en adoptant de vraies réformes à l’image de ce qui est fait dans d’autres pays. Manuel Valls pourrait d’ailleurs profiter de l’absence des syndicats pour agir. C’est même une chance historique. A partir de ses Etudes et Rapports, l’IREF propose plusieurs pistes pour réformer – enfin – le marché du travail.
Les réformes Hartz font partie d’un ensemble de mesures prises par le chancelier (social-démocrate) Gerhart Schröder entre 2003 et 2005, qui ne concernent pas uniquement la flexibilité du travail. Il y a eu aussi d’autres mesures fiscales, sociales et réglementaires qui ont permis à l’Allemagne de sortir de la crise et (en particulier) de réduire le chômage à moins de 6 %. Cette mise au point est faite par Alexander Fink, de l’Université de Leipzig et directeur du développement de l’IREF en Allemagne.
Dans sa version actuelle, le budget reflète les choix politiques fondamentaux du gouvernement : ne rien toucher au secteur public et aux avantages des « camarades militants », et faire porter l’effort sur le secteur privé, aux dépens de la compétitivité des entreprises françaises. Panorama du budget décrit pour l’IREF par Alain Mathieu (Président Honoraire de Contribuables Associés)
Dans le domaine de la fiscalité les bonnes nouvelles sont rares par les temps qui courent. Mais bien vite une bonne nouvelle en annonce une mauvaise. Deux exemples actuels : les hauts salaires et les auto-entrepreneurs. On n’en est pas à quelques contradictions près.
L a longue liste des aides à l’emploi des jeunes imaginées depuis 1970 par nos politiques débouche toujours sur le même résultat : échec complet. Pourquoi ? Parce que les subventions signifient des impôts et des créations d’emplois en moins par les entreprises.