Depuis le 13 janvier 2020, le ministère de l’Éducation nationale est entré dans une longue séquence de dialogue et de négociations avec les syndicats qui doit durer jusqu’à l’été et aboutir à une loi de programmation de revalorisations salariales.
salaire
Pour protéger les employés, la réglementation interdit l’ouverture des commerces le dimanche après-midi sauf dérogations particulières. Pourtant les employés embauchés le dimanche sont volontaires et mieux payés. Mais les syndicats et les fonctionnaires ministériels veillent à imposer leur vision étroite et restrictive.
La politique économique de Trump profite beaucoup plus aux travailleurs que celle d’Obama !
Il devait forcément être le « président des riches ». Une formule largement utilisée en France mais reprise fidèlement et à satiété aussi par les Démocrates américains qui s’opposent à la politique économique du président Trump. Or, presque trois ans après son élection, Trump semble devenir, selon le Wall Street Journal qui publie les données économiques les plus récentes, non pas l’élu des riches mais bien celui des … pauvres. Ce sont les indicateurs et les statistiques économiques qui le montrent. Il y a d’abord le taux de chômage à 3.7 %, le plus bas depuis 50 ans. Le Labor Department vient d’annoncer la création de 225 000 emplois en juin, largement au-dessus des prévisions, ce qui prouve qu’il n’y pas vraiment de ralentissement sur le marché de l’emploi. Les revenus ont augmenté de 3.1 % en moyenne depuis un an.
Le salaire du PDG d’Oxfam (GB) est 100 fois plus élevé que le salaire moyen du quart de l’humanité
Selon le dernier « scoop » de l’organisation Oxfam, les 26 plus riches ont autant d’argent que la moitié de l’humanité. L’année dernière, ils étaient 42 et il y a deux ans, seulement 8 ! La comparaison est ridicule, elle ne veut rien dire.
A cause des charges fiscales et sociales, les Français ne touchent que la moitié des salaires auxquels ils pourraient prétendre. L’Etat taxe à 88% les salaires au niveau du revenu médian.
On ne réforme pas le marché du travail en lui donnant de l’air. On préfère s’attaquer aux inégalités… salariales en créant une nouvelle usine à gaz. De quoi s’agit-il ? Si nous avons bien compris, car c’est une « innovation » selon la ministre Muriel Penicaud, un outil, basé sur cent points, mesurera quatre critères pour les entreprises de 50 à 250 salariés et cinq critères pour les plus grandes. Une entreprise vertueuse qui aurait gommé tout écart de salaire se verra attribuer la note maximale sur ce premier indicateur, soit 40 points. En augmentant le salaire d’autant de femmes que d’hommes, 20 points de plus lui seront attribués. Si elle atteint la parité en matière de promotion, elle gagnera 15 points supplémentaires (seulement pour les grandes entreprises). Même gain si elle accorde un rattrapage à ses salariées rentrant de congés de maternité, dès lors que des augmentations ont été données en leur absence.
Les Suisses travaillent 50 % de plus que les Français !
L’OCDE publie régulièrement des statistiques sur l’emploi. Parmi les données les plus intéressantes, mais peu commentées par la presse, figure celle du nombre d’heures travaillées par habitant.
15 dollars de l’heure : quand le plein emploi fait doubler le salaire minimum
Pendant qu’Emmanuel Macron propose un salaire minimum européen, le plein emploi (taux de chômage à 4.3 %) aux Etats-Unis oblige les entreprises à augmenter les salaires pour garder leurs employés…
En affirmant vouloir libérer le SMIC de toutes charges, Gérald Darmanin ne montre-t-il pas que son coût représente une entrave à l’embauche ? Ce faisant, il poursuit la politique qui consiste à réduire le coût du travail en dérogeant à la règle générale, d’où par exemple les réductions dites « Fillon ». Pourquoi ne pas simplifier le processus en décrétant une simple baisse du SMIC ?
C’est une bonne chose de supprimer le CICE qui est une cause de lourdeur coûteuse puisqu’il fonctionne en permettant à l’administration de prélever des sommes qu’elle redistribue ensuite. Mais en même temps, cette réforme apportera encore un peu plus d’opacité dans la gestion des cotisations sociales et le financement des organismes d’assurance. Les recettes amputées par la baisse des charges devront faire l’objet de compensations rendant les organismes sociaux plus dépendants de l’Etat. Ne serait-ce pas l’occasion de remettre à plat le système en adoptant un système concurrentiel ?