L’impact de Jésus de Nazareth n’a pas attendu l’influence de l’Eglise selon M.-F. Baslez, professeur émérite d’histoire des religions de l’Antiquité. Dès le Ier siècle se constituent les premières communautés…
religion
Des femmes musulmanes réclament le droit de ne plus porter le hijab en Occident
Dans les pays où s’exprime le multiculturalisme comme les Etats-Unis et le Canada, les femmes musulmanes tentent d’alerter sur leurs conditions. En effet, dans ces pays la loi ne les…
Pas étonnant que ce livre ait remporté le prix Renaudot des Lycéens 2021 ! Anne Berest dépeint avec sensibilité et pudeur les fuites successives en exil de sa famille, les Rabinovitch,…
Généralement les religions asiatiques, du bouddhisme au confucianisme en passant par l’hindouisme, sont considérées comme des sagesses personnelles paisibles. L’islam est plus intolérant en refusant à ses adeptes d’apostasier, c’est-à-dire…
Bien que dédié « Â tous les séminaristes du monde entier », ce livre a une portée bien plus large. Le Cardinal Sarah réconforte les déçus du christianisme en expliquant…
L’Europe est d’abord géographique comme le dit Hérodote qui, sans doute le premier, la définit comme ces territoires à l’ouest des Dardanelles, l’ancien Hellespont. Mais elle est depuis lors bien plus qu’une péninsule asiatique. Elle est notre histoire, notre culture, notre esprit, et ses institutions n’en sont qu’une expression partielle et souvent partiale. Elle est inscrite dans nos mémoires anciennes et récessives, dans nos habitus, nos manières d’être, de penser, de réagir. L’Europe est hétérogène dans ses origines car elle n’a jamais cessé d’intégrer des envahisseurs venus d’Orient, depuis les Mèdes et les Perses, ou les Achéens qui ont ébranlé la civilisation crétoise vers 1700 av. J.-C., jusqu’aux déferlements barbares qui ont longtemps défié l’empire romain avant d’être assimilés par lui. Elle a été ensuite, malgré ses infinies querelles intestines, unifiée par le christianisme et modelée par sa résistance opiniâtre aux guerres incessantes des musulmans pour la conquérir avant que les lignes de partage se stabilisent au sud-ouest en Espagne, reconquise toute entière en 1492, et par ailleurs aux limites de l’Empire latin d’Orient, puis après sa défaite, aux frontières instables de l’empire des Habsbourg à l’est.
Dieu, la science, les preuves, de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, Guy Trédaniel éditeur, 2021
Cet ouvrage publié chez un éditeur plutôt ésotérique est pourtant très sérieux. Avec talent, les deux auteurs n’ont rien de moins que la volonté de démontrer l’existence de Dieu. Une…
Jean-Philippe Delsol est intervenu sur RCF lors de la 19e édition des entretiens de Valpré, les 19 et 20 novembre 2021. Le thème de sa table ronde était « le courage…
On peut poser en thèse que ce sont la Bible et l’Évangile qui ont apporté au monde — et d’abord au monde chrétien, donc à l’Europe — la liberté telle que nous la comprenons aujourd’hui. Bien entendu, dans les époques antérieures, l’homme a été largement libre en pratique. Qui pouvait imposer au chasseur-cueilleur de la préhistoire de suivre le chemin de droite plutôt que de gauche ? Qui pouvait dire au paysan mésopotamien ou égyptien à quel moment semer ou récolter ? Eux seuls en jugeaient d’après les circonstances et l’expérience. Le problème est que ces hommes étaient étroitement intégrés à leurs groupes, prisonniers des mythes et des rites de ceux-ci. L’individu ne pouvait ni penser ni agir librement sans s’attirer l’hostilité du groupe craignant de mécontenter les puissances sacrées. Aujourd’hui, en Europe, nous concevons bien autrement la liberté. Nous pensons être libres de faire tout ce que les règles de juste conduite morales et juridiques n’interdisent pas de faire, c’est-à-dire tout ce qui ne nuit pas directement à autrui. Nous pensons n’être soumis à la volonté arbitraire de personne, que ce soient des personnes privées ou l’État ; l’État de droit est censé nous garantir de toute coercition arbitraire. Nous estimons avoir le droit de faire, non pas « n’importe quoi », arbitrairement, mais ce que nous pensons devoir faire. Nous pouvons choisir notre travail, notre employé, notre employeur, créer des entreprises, des associations, même si cela déplaît à tel ou tel ; concevoir et exprimer publiquement des pensées différentes de celles du groupe ; choisir une voie, nous y engager, nous y tenir. En un mot, nous pensons être libres d’utiliser nos idées et nos ressources pour poursuivre les objectifs que nous choisissons nous-mêmes et qui nous semblent légitimes, et non ceux imposés par autrui ou par une autorité sociale. Mais il y a plus. Nous savons intimement que si nous pouvons être libres en tous ces sens psychologiques, sociaux et juridiques, c’est parce que, plus fondamentalement, nous le sommes en un sens ontologique. Nous croyons qu’il dépend de nous d’être ce que nous voulons être, que nous pouvons donc changer, s’il le faut, notre condition individuelle et collective. Cette forme ontologique radicale de la liberté humaine, c’est elle que nous devons à la Bible et plus spécialement au christianisme.
L’IFOP a sorti un sondage sur Les lycéens, le droit à la critique des religions et les formes de contestation de la laïcité à l’école. Les chiffres témoignent de la gangrène islamique dans les lycées, et particulièrement ceux qui sont situés en zone d’éducation prioritaire (ZEP).