Finalement, ils seront 11 candidats aux présidentielles de 2017. Une particularité française : 10 d’entre eux présenteront des programmes économiques anti-libéraux, voire marxistes.
Présidentielle 2017
La révélation des déboires d’ISF de plusieurs candidats à l’élection présidentielle met violemment à mal le secret fiscal qui s’applique en principe à l’ensemble des contribuables.
Est-ce un hasard si le programme d’Emmanuel Macron relègue les questions budgétaires en dernière page ? Elles sont très succinctement traitées et l’exigence de la réduction des déficits étant reconnue, c’est en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de dépenses qu’on entend économiser 60 milliards €. Nous craignons que ce soit un peu court, tant en quantité que dans les explications ! En effet, face à cela, c’est un florilège de dépenses supplémentaires que le candidat promet, renouant par là avec les promesses de François Hollande ou de Benoît Hamon.
Mais pourquoi les retraités devraient être inquiets ? L’IREF énumère sept raisons suite aux propositions qui figurent dans le programme d’Emmanuel Macron et qui vont considérablement affecter le pouvoir d’achat des retraités.
Pour 67 % des personnes interrogées, Macron est bien un leurre !
Selon les résultats d’un sondage réalisé par LCI lors d’une émission animée par Yves Calvi le 10 mars dernier, plus de 67 % des personnes interrogées considèrent qu’Emmanuel Macron est un leurre, 23 % qu’il est un précurseur politique et environ 10 % pense qu’il est un simple effet de mode.
Les débats actuels et le contenu des programmes de la majorité des candidats à la présidentielle prouvent que les politiques français n’ont rien compris. Sont-ils à ce point autistes ? Ne voient-ils pas que le monde change et que pratiquement tous les pays – riches et démocratiques – ont réformé leur Etat et redressé leurs fondamentaux économiques ? Ne voient-ils pas que les taux de chômage dans ces pays sont deux à trois fois moins élevés qu’en France ? On se demande s’il n’y a pas une sorte d’inconscience chez eux… On espère se tromper, sinon la France aura du mal à s’en sortir.
Sous la pression médiatique et probablement mal conseillé, François Fillon a présenté un semblant de réforme de la Santé en France. D’une part, on a eu droit à l’interventionnisme qui colle à la peau de nos politiques – dans quel autre pays riche et démocratique, le Président décide-t-il du taux de remboursement des lunettes ? – et, de l’autre, on nous a proposé – encore ! – une Agence de contrôle… Si tous les organismes publics et parapublics créés ces vingt dernières années étaient utiles, la France serait le pays le plus réformé au monde. M. Fillon souhaite, il est vrai, faire des économies et renforcer le rôle des cliniques privées. Pourquoi alors ne pas réformer le système de la Sécurité sociale de plus en plus coûteux ? Des rustines, on y a déjà eu droit. Ce qui manque, c’est la réforme. D’autant plus que, selon les sondages, 1 Français sur 3 renonce à se soigner pour des raisons financières.
François Fillon doit poursuivre sans compromis sa campagne de rupture pour la France
Ce texte cosigné par plusieurs personnes dont des membres de l’IREF a été publié (24 février) par le site du Figaro . Lire.
Le bolchévisme inspire le programme de Mélenchon. Triste constat pour un pays comme la France où l’on trouve encore ce genre de candidat…
Panique à bord ! En début de semaine dernière le spread entre les taux sur la dette souveraine à 10 ans française et allemande s’est écarté, jusqu’à 80 points de base. A tel point que le ministre des finances français Michel Sapin a cru devoir s’expliquer devant les marchés. Si le trou d’air s’est rapidement résorbé, faut-il rester pour autant serein ?