En avril, la balance commerciale de la zone euro a été excédentaire de 15 Mds d’euros. Au même moment, la France affichait un déficit commercial de 4 Mds d’euros. Serait-ce…
marchés économiques
La monnaie ukrainienne, les bureaucrates à Bruxelles et le commerce à haute fréquence
Le sauvetage de l’Ukraine par le FMI Trop de décideurs politiques semblent bien plus préoccupés par la monnaie de l’Ukraine que par la restauration de ses frontières de janvier dernier.…
Après la mort de James Buchanan, il y a un peu plus d’un an, la science économique perd à nouveau l’un des grands esprits de cette discipline : Gary Becker est décédé le samedi 3 mai 2014. Collègue de Milton Friedman à la prestigieuse Université de Chicago, il a fait figure de pionnier quand il a inclus dans le champ de l’analyse économique les délits, comme le crime, ou encore l’union légitime par le mariage, jusqu’alors des objets d’études exclusives des sociologues. Ses travaux ont été récompensés par les prix les plus prestigieux, notamment la médaille John Bates Clark et le Prix Nobel.
La reprise est-elle durable ? Ou fondée sur des prix gonflés par une politique monétaire laxiste ?
Donc, la reprise serait là. Est-elle durable, ou tout simplement nourrie par des émissions de monnaie et une inflation de prix d’avoirs !?
Depuis la crise économique de 2008, plusieurs pays ont connu une forte reprise. Contrairement à la France dont l’économie a stagné (0 % de hausse du PIB en moyenne), les…
Faut-il soutenir le marché parce qu’il serait plus efficace et plus conforme à une sorte de nouveau contrat social destiné à maximiser le bien-être général ? Non : le marché doit être défendu parce qu’il est juste, fondé sur la liberté et la propriété privée. Toute approche conséquentialiste est un piège pour les partisans du libre marché et face à la crise elle a semblé légitimer un surcroît d’interventionnisme et une nouvelle vague de réglementations. Ces thèmes font l’objet d’un colloque tenu à Turin le 30 janvier et donnent le contenu de la présentation du Professeur Enrico Colombatto, Directeur de la recherche de l’IREF.
Dans le dernier classement Forbes consacré aux 400 entreprises les plus performantes au monde, on trouve 35 sociétés françaises. Chiffre honorable sauf que sur ces 35, pas moins de 30…
En ce temps de Noël, il paraît opportun d’évoquer le message du Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013. Avec beaucoup de force, il annonce la joie de l’Evangile, une joie qui doit rayonner au cœur de tous les hommes. Avec beaucoup d’humanité, il exhorte, précisément chacun d’entre nous à redoubler d’attention aux pauvres et à œuvrer en leur faveur. Heureux rappel, y compris au sein même de l’Eglise, heureuse exhortation à l’attention de tous et notamment de ceux qui ont des responsabilités économiques. Hélas, et par une confusion que nous aurions aimé ne pas rencontrer dans un texte de cette qualité, il s’en prend en même temps à l’économie de marché.
Il est vrai que c’est la grandeur et la force de l’Eglise catholique que de laisser en son sein le débat ouvert lorsqu’il ne s’agit pas de questions doctrinales tranchées ex cathedra par le Pape. Au demeurant le Pape François reconnaît lui-même qu’il n’est pas expert en matière d’économie. Le savoir économique n’est pas article de foi, et les quelques pages de cette Exhortation qui portent sur l’économie ne sont qu’accessoires à ce texte riche d’enseignement par ailleurs.
Comme un grand nombre de commentaires ont laissé entendre que le Pape François virait au socialisme, voire au marxisme, il est du devoir de tout catholique (car l’exhortation s’adresse par priorité aux catholiques, ce n’est pas une Encyclique) de relever les « surprises » du texte, qui l’éloignent de la réalité économique, et de rappeler ce que la doctrine sociale de l’Eglise Catholique professe dans le domaine de « l’économie de libertés », suivant l’expression de Jean Paul II.
Ils sont au pouvoir et ils s’occupent de tout. Ils savent mieux que personne ce que veut le peuple. Les élites qui nous dirigent profitent de l’Etat et de l’argent public pour nous faire croire qu’ils veulent notre bien. Tromperie dénoncée dans cet essai implacable. L’auteur est un essayiste renommé qui écrit régulièrement dans le City Journal, le magazine édité par le Manhattan Institute et aussi dans le Wall Street Journal ou la National Review.
La mondialisation n’est vue que comme l’émergence d’une concurrence dangereuse. Faux : elle est l’occasion d’élargir les débouchés dans des pays relativement épargnés par la crise. La preuve en est apportée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF : les entreprises françaises qui réussissent sont celles qui ne visent pas la France ou l’Europe, mais le reste du monde.