Laurent Pahpy est l’invité de Sud Radio (14/02) pour débattre du protectionnisme. Ecoutez l’émission.
interventionnisme
Le retour de Framatome, ainsi renommée par EDF, vient souligner l’immense gâchis opéré depuis l’immixtion de l’Etat dans cette entreprise. Ce n’est que l’énième épisode d’une histoire toujours moins glorieuse. Reprise par EDF sur demande de l’Etat, encore, la série n’est cependant pas finie et les prochains épisodes ne donneront pas forcément dans un autre ton.
En Suisse, la télévision publique vit peut-être ses derniers jours
Une initiative citoyenne inattendue sème le trouble au pays du référendum populaire. Depuis plusieurs mois, les Suisses débattent le pour et le contre du financement obligatoire des radios et télévisions d’État par le contribuable.
Actuellement les start-up sont largement financées par des fonds publics via la BPI. Or, il est permis de s’interroger sur la pertinence de ce modèle de financement typiquement français. A l’instar d’autres pays (Etats-Unis, Royaume-Uni), il serait souhaitable d’opérer un rééquilibrage entre les investissements publics et privés au profit de ces derniers ; l’Etat devrait ainsi intervenir moins directement qu’indirectement par un soutien accru aux investisseurs privés. L’instauration de mesures fiscales ambitieuses permettraient d’inciter davantage ces derniers à financer les start-up. Cette stratégie a d’ores et déjà été adoptée par de nombreux pays pour financer, avec succès, leur écosystème de start-up ; il va sans dire que celle-ci serait plus efficace que les diverses mesures envisagées par le gouvernement, lesquelles apparaissent non seulement insuffisantes mais aussi compensées par d’autres qui sont coûteuses et injustes ; comme celle visant à surtaxer l’immobilier pour contraindre les Français à abandonner celui-ci au profit des start-up.
Le quinquennat à venir (2017-2022) sera d’une importance capitale pour engager la modernisation de l’économie française et l’évolution de son modèle capitalistique. Pour réformer en profondeur sans grever les finances publiques, l’État ne pourra se passer d’une large amplification du programme de cession des actifs publics entamé par l’Agence des participations de l’État. Même la Cour des comptes préconise dans un récent rapport de redéfinir le périmètre de l’État actionnaire en réduisant les taux de participation au strict minimum.
► 1 750 entreprises ont une participation publique
► La régularité des élections, la pression des médias, des syndicats et de l’opinion publique, et la nature court-termiste de l’État font de lui l’un des pires actionnaires possibles
► L’IREF propose donc la cession progressive de toutes les participations publiques dans les entreprises non stratégiques
► Quelles entreprises, comment faire et quels gains pour l’Etat ?
► La privatisation de France Télévisions par exemple pourrait rapporter environ 910 M€ selon nos calculs.
► La cession des actions de La Poste par l’APE pourrait rapporter à l’État environ 2,35 Md€, tandis que la privatisation totale (APE + CDC) rapporterait environ 3,19 Md€.
1 750 ! C’est le nombre d’entreprises qui bénéficient encore d’une participation de l’Etat
Depuis l’élection de M. Macron, on moralise avec des lois et on donne des leçons à la planète entière. Mais rien sur ou pas grand-chose sur des réformes économiques à faire comme les privatisations des entreprises qui pourraient rapporter assez gros au budget.
Finalement, ils seront 11 candidats aux présidentielles de 2017. Une particularité française : 10 d’entre eux présenteront des programmes économiques anti-libéraux, voire marxistes.
Quel paradoxe de voir que pratiquement tous les candidats à la présidentielle proposent encore plus d’Etat dans un pays où celui-ci phagocyte 57 % de la richesse nationale ! Et où nous avons essayé toutes les recettes sauf celle qui recommande moins d’Etat !
Le capitalisme de connivence est à son paroxysme quand règne le socialisme de connivence. La France en offre un bel exemple en obligeant les entreprises à faire des dépenses de publicité inutiles pour financer certains journaux !
Comment se fait-il que le gaullisme est devenu aujourd’hui la référence suprême de toutes les personnalités politiques ? De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par François Bayrou, tous, presque sans exception, se réclament du général. Dans un brillant essai, Eric Brunet explique les dangers de cette vénération injustifiée et ses dangers pour la France.