Depuis l’élection de M. Macron, on moralise avec des lois et on donne des leçons à la planète entière. Mais rien sur ou pas grand-chose sur des réformes économiques à faire comme les privatisations des entreprises qui pourraient rapporter assez gros au budget.
interventionnisme
Finalement, ils seront 11 candidats aux présidentielles de 2017. Une particularité française : 10 d’entre eux présenteront des programmes économiques anti-libéraux, voire marxistes.
Quel paradoxe de voir que pratiquement tous les candidats à la présidentielle proposent encore plus d’Etat dans un pays où celui-ci phagocyte 57 % de la richesse nationale ! Et où nous avons essayé toutes les recettes sauf celle qui recommande moins d’Etat !
Le capitalisme de connivence est à son paroxysme quand règne le socialisme de connivence. La France en offre un bel exemple en obligeant les entreprises à faire des dépenses de publicité inutiles pour financer certains journaux !
Comment se fait-il que le gaullisme est devenu aujourd’hui la référence suprême de toutes les personnalités politiques ? De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par François Bayrou, tous, presque sans exception, se réclament du général. Dans un brillant essai, Eric Brunet explique les dangers de cette vénération injustifiée et ses dangers pour la France.
« Socialismo o Muerte » était la devise du dictateur Fidel Castro. Il a apporté les deux sur l’île de la Cuba, en janvier 1959, accompagné de Che Guevarra et de ses « barbudos ». Pénuries, pauvreté, meurtres, épuration, prisons politiques, Castro a été fidèle aux caractéristiques du totalitarisme communiste.
Certaines des propositions du candidat Fillon en matière de décentralisation semblent a priori aller dans le bon sens. L’urgence d’une « autre logique » ne fait aucun doute. Mais M. Fillon doit encore mieux définir les contours d’une politique de la liberté et de la responsabilité en matière de décentralisation.
L’élection de Trump signifie le rejet des systèmes étatiques et l’aspiration à une libération de l’Etat sauf pour celui-ci à assurer la sécurité, intérieure et extérieure.
L’Agence des participations de l’Etat (APE) vient de publier son rapport d’activités 2015-2016. Ce document de 130 pages, consacré à démontrer que l’Etat est un « actionnaire exemplaire », révèle en réalité un Etat omniprésent, mauvais gestionnaire, privilégiant le court terme et dont le portefeuille perd de la valeur. La vraie question qu’il n’aborde pas est simple : rien ne justifie, en économie de marché, que l’Etat soit actionnaire.
La France a fait le choix de longue date de préférer le subventionnement de l’emploi et le traitement social du chômage à la libéralisation du marché du travail. Or, le traitement social du chômage conduit à enfermer les demandeurs d’emploi et les entreprises dans la tutelle étatique, dénature le prix du travail dans le secteur privé et entraîne des effets d’aubaine. Le coût exorbitant des dispositifs d’aide au retour à l’emploi (10,5 Mds € selon un rapport de la Cour des comptes) entretient le gaspillage de l’argent public sans s’attaquer aux causes réelles du chômage. Il est temps de mettre fin à ces mesures archaïques socialistes et de comprendre qu’une reprise massive de l’emploi ne peut être conditionnée par de tels dispositifs. C’est bien la compétitivité économique des entreprises et une forte productivité du travail de la main d’œuvre qui peuvent entraîner la reprise de l’emploi, certainement pas de telles rustines étatiques.