L’infatigable Tom Palmer, vice-président chez Atlas Foundation, ne cesse de parcourir le monde afin de parsemer les idées libérales à travers des conférences et des livres. Dans ce but, il vient de publier After the Welfare State (Jameson Books), un ouvrage collectif de démolition – avant travaux – des structures de l’Etat-providence.
Etat providence
C’est l’un des enseignements à tirer des violences récentes dans la banlieue de Stockholm. Pratiquement aucun pays n’est aussi égalitaire et redistributif que la Suède. L’Etat prend tout en charge. Mais il est incapable de résoudre les problèmes de l’immigration et de l’intégration. C’est évidemment la même chose en France.
La gauche et les défenseurs de l’interventionnisme public ont tout de suite réclamé encore plus d’aides publiques après les violentes « révoltes » et terribles destructions perpétrées en Suède dans…
Le populisme italien inspire une réflexion sur la démocratie en Europe : les gouvernants ont-ils mené la politique appropriée ou ont-ils abusé des peuples infantilisés par l’Etat Providence ? La démocratie vaut mieux que cela, comme les Suisses l’ont récemment montré.
Malgré son format “petit livre rouge” et ses 132 pages, cet ouvrage est une mine d’informations. Des centaines de chiffres et de statistiques qui montrent comment l’Amérique est devenue presque un Etat Providence à l’européenne. L’auteur, économiste, démographe et Senior Fellow à l’American Enterprise Institute, recense les données depuis environ 50 ans dans un pays où les dépenses sociales sont passées du tiers du total des dépenses gouvernementales aux deux tiers aujourd’hui.
L’impôt serait-il le moyen de réduire l’Homme à un sujet de l’Etat, et de soviétiser la France ? La question se pose après la présentation de la loi de Finances 2013 qui s’attaque outrageusement à la propriété privée.
La frénésie fiscale qui s’empare de nos dirigeants n’a pas seulement pour effet de stopper la croissance. Elle attaque les bases mêmes de la société, en détruisant l’esprit d’initiative et de responsabilité. Vibrant plaidoyer de Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF. Il indique la seule réaction possible : travailler à la réduction de l’Etat Providence.
L’auteur est un ancien élève de Normale Sup’ en Sciences physiques et directeur d’une société de gestion d’actifs. Rien à voir avec les petites histoires. Sa démarche est réussie. Alors que le monde connaît la crise, que les monnaies sont bousculées, qu’on se refugie dans l’or et qu’on se pose de plus en plus de questions, il a choisi de faire appel au passé pour comprendre le présent ?
Entretien de Nicolas Lecaussin (IREF) avec Sophie Pedder, auteur de l’ouvrage Le déni français (Lattès, 2012). Cette journaliste dirige le bureau parisien de la célèbre revue The Economist. Elle ne comprend pas pourquoi la France ne veut pas voir les mesures qui s’imposent et qu’ont prises des pays aussi divers que la Suède, l’Allemagne, voire même l’Italie et l’Espagne.
Jean Philippe Delsol rappelle l’histoire de l’Europe et de la Grèce : l’insouciance et l’endettement actuels ont de profondes racines. La France et ceux qui veulent « sauver la Grèce » veulent surtout se sauver de la menace de la rigueur. Le nouveau pouvoir pratique en fait la fuite en avant.