La libéralisation du transport ferroviaire est enfin une réalité légale en France depuis 2018. Le Parlement a adopté, à cette date, la loi Nouveau Pacte ferroviaire. Outre la fin de l’embauche des salariés au statut de cheminot, elle permet aux régions de lancer des appels d’offres publiques pour le transport de voyageurs sur les liaisons TER, mettant ainsi fin au monopole de la SNCF. La France a été contrainte de s’y conformer après que la Parlement européen a adopté en 2016 un quatrième paquet législatif qui précisait les conditions de la libéralisation. Pour autant, la concurrence risque de ne pas se développer aussi vite qu’on pourrait l’espérer. En premier lieu, parce que le gestionnaire du réseau ferré, SNCF Réseau, n’est ni indépendant de l’ingérence étatique ni indépendant de l’opérateur de transport. Ensuite, l’épineuse question de l’externalisation des coûts de maintenance des trains n’est pour l’heure pas encore résolue.
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Une nouvelle taxe pour financer l’audiovisuel et le cinéma français !
Pas une semaine sans une taxe sous Emmanuel Macron. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) est en train de finaliser juridiquement la contribution des plateformes de streaming vidéo américaines à…
Avec 221 articles, la loi PACTE est une loi générale de simplification de la vie des entreprises et de modernisation de l’économie, comme l’a été la LME (Loi de modernisation de l’économie) en 2008. Les mesures réglementaires qui devaient être prises l’ont été, ainsi que la privatisation de la Française des jeux et la restructuration du capital de La Poste. À travers 23 thèmes d’intervention divers, la loi cherche à simplifier, rationaliser et favoriser l’intégration du salarié dans son écosystème d’entreprise.
Et c’est reparti pour un tour. L’Assemblée nationale a voté un nouveau projet de loi imposant des quotas de femmes à la direction des grandes entreprises. Une décision humiliante pour…
Le nucléaire revient à la mode, les entreprises françaises sont-elles prêtes ?
A l’approche de l’élection présidentielle, l’énergie est redevenue prégnante dans le débat public. Chacun affine son programme : les Verts et LFI veulent une production 100% renouvelable d’ici à 2035, quand Valérie Pécresse promet la construction de six nouveaux EPR.
La multitude de rapports publiés récemment par le gestionnaire du réseau électrique RTE ou par le think tank Négawatt vient nourrir l’argumentaire des pronucléaires comme des antinucléaires. Le président -en campagne- Emmanuel Macron affiche maintenant un certain volontarisme en matière d’énergie nucléaire : plusieurs milliards d’euros devraient être consacrés à la construction des futurs réacteurs EPR. Est-ce réalisable ? Il existe de sérieux doutes sur la capacité de nos entreprises à rénover, moderniser et reconstruire notre parc nucléaire. D’ailleurs, la France part avec un certain retard sur les Anglais, les Russes, les Chinois ou les Américains. Le fort pouvoir de nuisance des écologistes et les hésitations de nos décideurs publics en sont, pour partie, la cause.
La Chine (encore) à l’épreuve des libertés individuelles
Le géant chinois Huawei Technologies a longtemps réfuté un quelconque rôle dans la surveillance effectuée par l’État chinois, affirmant qu’il ne vendait que du matériel de réseau à usage général.…
Au 10 décembre 2021, l’Etat français est toujours actionnaire de 11 entreprises du CAC40. L’Agence des participations de l’État (APE), chargée de la gestion de ces participations et de la…
Le maïs est l’une des trois céréales les plus cultivées au monde, pour l’alimentation aussi bien humaine qu’animale. On le retrouve dans diverses huiles de cuisson et additifs alimentaires, mais aussi dans les biocarburants et l’industrie. Il a, comme de nombreux aliments, son dérivé OGM. Le premier maïs transgénique résistant aux insectes a été cultivé aux Etats-Unis en 1996. En 2019, c’est près de 61 millions d’hectares de maïs génétiquement modifié (maïs GM) qui ont été semés dans divers pays comme le Brésil, l’Afrique du Sud ou encore le Vietnam. Il est également cultivé en Espagne et au Portugal. La France, elle, le refuse catégoriquement.
Nous essayons souvent d’évaluer, au cours d’enquêtes et d’analyses, le coût des différents services de l’Etat pour le contribuable. Peine inutile : le gouvernement pense à tout et publie, sur le site du ministère de l’Economie, une carte interactive qui dissuaderait le plus libéral d’entre nous de pester contre les impôts.
Après Ferghane Azihari et son livre Les écologistes contre la modernité, c’est un autre ancien chargé d’études de l’IREF qui sort son premier ouvrage. Laurent Pahpy reprend en partie l’étude qu’il a écrite pour l’IREF sur l’agriculture biologique dans son livre Le mirage bio. Facile à lire, ce livre retrace toute la tromperie de l’agriculture bio.