Les effets de la Covid, pour graves qu’ils soient, ne justifiaient pas de pétrifier la société et l’économie. Pour la France, qui est l’un des pays les plus touchés par le virus, dans une étude publiée déjà en juillet dernier, Épidémie de Covid-19 : quel impact sur l’espérance de vie en France ?, deux chercheurs Michel Guillot, Myriam Khlat ont montré qu’ il fallait relativiser l’augmentation du nombre de décès au terme de la première vague de l’épidémie du coronavirus : « Le nombre de décès en excès en janvier-mai 2020 par rapport à 2019 sur la même période est au final inférieur à ce à quoi l’on pourrait s’attendre au vu du décompte de décès Covid-19. En effet, il y a eu environ 287 000 décès toutes causes (Covid-19 ou non) entre janvier et mai 2020, à comparer aux 270 000 décès toutes causes enregistrés sur la même période en 2019. L’excédent de décès en 2020 est donc d’environ 17 000 décès, soit 12 000 décès en moins par rapport aux 29 000 décès Covid-19 enregistrés sur la même période. Cela signifie que par rapport à 2019, il y a eu en janvier-mai 2020 un déficit de 12 000 décès relevant d’autres causes que la Covid-19 ».
croissance économique
L’OCDE a publié il y a quelques jours ses perspectives économiques mondiales, légèrement plus favorables que les prévisions de la mi-juin. À cette date, l’Organisation de coopération et de développement économique tablait sur un recul du PIB mondial de 6 % en 2020. Aujourd’hui, les prévisions sont de – 4,5 %. De même, pour la zone euro : le PIB reculerait finalement de 7,9 % cette année, alors qu’en juin l’OCDE prévoyait un recul de 9,1 %.
Ceux qui rêvent d’un retour en arrière, d’un monde en décroissance sont des ignorants qui n’ont jamais eu faim. La pauvreté a été le lot d’une très grande majorité des…
La France est entrée depuis le 11 mai dans une période étrange. Officiellement déconfinés, les Français subissent toujours de nombreuses restrictions, dans une situation que l’on peut qualifier de semi-confinement.…
Les indicateurs économiques Eurostat du premier trimestre viennent de tomber. Ils ont très mauvais pour la France. Malgré son Etat «protecteur», ses politiques qui s’occupent de tout et ses énarques…
Cocorico ! A chaque fois qu’une petite embellie apparaît sur le front du chômage, les politiques crient victoire. Les bons résultats sont dus à leur politique. Mais si le chômage augmente, il faut pointer du doigt la conjoncture internationale, la mondialisation ou l’euro. Il est vrai, le chômage a baissé l’an passé en France. Il se situe à 8.4 %. Une baisse de 3.1 % parmi les chômeurs de catégorie A. Mais il n’y a pas de quoi pavoiser. Le chômage a d’ailleurs baissé un peu partout dans le monde.
Encore aujourd’hui, le progressiste de service qui critique le capitalisme libéral invoque la hausse des inégalités partout dans le monde et plus particulièrement aux Etats-Unis, pays symbole de la mondialisation galopante. L’IREF a démontré plusieurs fois dans ces études et son livre contre Piketty que ce cliché n’a aucun fondement, les chiffres montrant exactement le contraire.
Une Etude de la Penn State University publiée fin décembre 2019 confirme le fait que les inégalités baissent pour toutes les catégories de minorités ethniques.
Pendant que la France est bloquée par les grèves à cause d’une réforme des retraites qui vise en réalité à étatiser et à nationaliser le système, aux Etats-Unis, les chiffres de l’emploi semblent indiquer que non seulement le pays n’est pas touché par le ralentissement mondial mais que la croissance économique pourra être plus forte que prévu.
Malgré le ralentissement économique (relatif) à 2 %, le marché de l’emploi américain affiche toujours une excellente santé. L’économie a créé 131 000 nouveaux emplois nets en octobre, ce qui a dépassé les attentes et c’est d’autant plus notable que quelque 42 000 emplois ont été perdus à cause de la récente grève chez General Motors. A cela, il faut rajouter 95 000 emplois en août et en septembre (révisions à la hausse), ce qui représente en moyenne 176 000 emplois au cours des trois derniers mois. C’est plus que les 167 000 emplois mensuels pour l’ensemble de l’année 2019 : non seulement la création d’emplois ne ralentit pas, mais elle s’améliore.
Jean-Philippe Delsol est interviewé par le site Atlantico à propos des chiffres sur la croissance économique. Lire l’interview.