Qui sont les exilés fiscaux et pourquoi partent-ils ? Pour Pierre Moscovici l’exil fiscal n’est pas lié au taux de 75 %. Jean Philippe Delsol, avocat fiscaliste et administrateur de l’IREF, est bien placé pour connaître la vérité : c’est l’instabilité fiscale qui pousse une nouvelle génération de dirigeants et cadres à se délocaliser. Hélas, le Conseil Constitutionnel n’a pas fermé la porte de l’instabilité.
Allemagne
Une nouvelle réforme des retraites pointe à l’horizon : déficits obligent. Comme les précédentes, elle se contentera de bricoler le système par répartition, ingérable avec une population vieillissante. La vraie réforme est le passage à la capitalisation. Nicolas Lecaussin en rappelle les performances chiffrées : des retraites d’un montant supérieur au dernier salaire perçu. C’est ce vers quoi se sont orientés la plupart des pays européens, avec succès – comme en Hollande.
Sauver la planète et réduire le chômage : quelle performance ! Le gouvernement annonce la création de 100.000 emplois verts. Mais un emploi vert a pour particularité de supprimer plusieurs emplois réels. L’échec des emplois verts a été calculé dans tous les pays qui les ont essayés. L’IREF a montré qu’un emploi vert en France peut coûter jusqu’à 400 000 euros, presque 8 fois plus qu’un emploi dans le privé.
« Monsieur Hollande, faites nous l’honneur d’une visite » : Ce sont les rédacteurs de la célèbre agence suisse AGEFI qui invitent ainsi le Président français à venir voir ce qui se passe dans leur pays, qui pourrait et devrait servir de « modèle ». Les comparaisons France-Suisse sont hélas cruelles pour le « modèle social français ».
Monsieur le Président, vous avez tout à fait raison lorsque vous déclarez pendant la conférence de presse que « Pour revenir à l’équilibre budgétaire, il faudra se tourner essentiellement vers la baisse des dépenses plutôt que vers des hausses d’impôts”. Et aussi lorsque vous posez la question : « Est-ce qu’on vit mieux avec 57 % (de PIB) de dépenses publiques alors que c’était 52 % il y a cinq ans ? ». Ce sont des paroles de bon sens que l’IREF approuve totalement. Voici nos propositions pour changer cette situation.
La frénésie fiscale qui s’empare de nos dirigeants n’a pas seulement pour effet de stopper la croissance. Elle attaque les bases mêmes de la société, en détruisant l’esprit d’initiative et de responsabilité. Vibrant plaidoyer de Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF. Il indique la seule réaction possible : travailler à la réduction de l’Etat Providence.
L’auteur est un ancien élève de Normale Sup’ en Sciences physiques et directeur d’une société de gestion d’actifs. Rien à voir avec les petites histoires. Sa démarche est réussie. Alors que le monde connaît la crise, que les monnaies sont bousculées, qu’on se refugie dans l’or et qu’on se pose de plus en plus de questions, il a choisi de faire appel au passé pour comprendre le présent ?
Entretien de Nicolas Lecaussin (IREF) avec Sophie Pedder, auteur de l’ouvrage Le déni français (Lattès, 2012). Cette journaliste dirige le bureau parisien de la célèbre revue The Economist. Elle ne comprend pas pourquoi la France ne veut pas voir les mesures qui s’imposent et qu’ont prises des pays aussi divers que la Suède, l’Allemagne, voire même l’Italie et l’Espagne.
Les statistiques sont formelles : la croissance se poursuit dans les pays qui ont renoncé à accroître les dépenses publiques. Jacob Arfwedson, chercheur de l’IREF, résume un rapport récent de Johnny Munkhammar, ancien membre du Parlement suédois et auteur de ” The End of Stimulus Policy” (American Enterprise Institute).
La compétitivité dépend essentiellement du coût du travail. La compétitivité permet d’élargir ses parts de marché et d’éviter les licenciements ou délocalisations. Les entreprises françaises sont moins compétitives et le chômage est plus important qu’en Allemagne.