La dernière trouvaille du Haut Conseil à l’Egalité hommes femmes aurait de quoi faire sourire si l’institution ne s’exprimait pas sérieusement : il s’agit de conditionner n’importe quel euro de dépense publique au versement d’une contrepartie visant à favoriser l’égalité hommes-femmes. En novlangue moderne, ce principe serait appelé « égaconditionnalité ».
On ne sait comment le calcul a pu être fait, mais selon la présidente du HCE, Sylvie-Pierre Brossolette, seuls 7 des 35 milliards d’euros d’aides sectorielles du plan de relance auraient bénéficié à des emplois majoritairement occupés par des femmes.
Au menu des réjouissances du HCE, on trouve également une majoration des subventions ou niches fiscales pour les entreprises qui iraient au-delà des dispositions légales en matière d’égalité hommes-femmes, un budget « sensible au genre » évaluant l’impact des dépenses publiques sur les deux sexes (selon eux, les subventions sportives avantagent les hommes) ou encore le conditionnement de la réception de fonds publics par des entreprises privées à la mise en œuvre d’un prétendu rattrapage salarial pour les femmes.
Cette intervention, non seulement contribue à diviser une société chaque jour plus catégoriellement clivée, mais s’apparente aussi à une escroquerie envers le contribuable, auquel en réalité elle soutire encore un peu plus d’argent. Aussi faut-il plutôt recommander la suppression des subventions qui causent tant de chagrin à Mme Brossolette.
2 commentaires
Quand serons nous débarrassés de ces comités, conseils, toujours plus hauts qui pompent nos finances et nous empêchent de vivre librement?
La France crève de sa bureaucratie!
Oui, mais avec un nom comme « Brossolette » il faut bien avoir un emploi en grugeant les gens de préférence. Faut pas demander si cette personne a de l’entre-gens, si vous voyez ce que je veux dire. Il est impératif de supprimer toutes subventions à TOUTES les associations (et ne venez pas me dire que HCE est une institution). Elles n’ont qu’à vivre de leurs cotisants !!!