Le monde entier a pu observer, l’année dernière, la bataille des slogans politiques qui a eu lieu aux États-Unis. Alors que les émeutes et l’insécurité faisaient rage dans les villes américaines, le président Donald Trump s’est présenté comme le partisan du « law and order », c’est-à-dire de la loi et de l’ordre. Les militants progressistes et les Démocrates ont critiqué ses prises de position et préféraient défendre la coupe des financements des unités de police, le fameux « defund the police ». Cependant, les coupes budgétaires ayant eu des conséquences dramatiques sur la criminalité dans les villes américaines, les Démocrates eux-mêmes sont maintenant obligés de changer de discours.
Et pour cause, la hausse de la criminalité touche particulièrement les villes ayant eu recours à ces coupes budgétaires : c’est le cas de Minneapolis (+ 75 % de hausse de meurtres en 2020), Portland (+ 60 %), Seattle (+ 41 %). Il y a certes des causes plus profondes à la hausse de la criminalité comme l’abandon de la politique de la vitre brisée (tolérance zéro) et la crise du Covid-19, mais la nécessité d’un retour d’une police américaine forte ne peut plus être niée. À New York, ville meurtrie par la hausse du crime (+ 44 % d’homicides ; + 98 % de fusillades), les Démocrates ont fait de l’insécurité un thème central du débat, certains ont même annoncé vouloir… « refund the police ».
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La politique anti-police des Démocrates américains : + 44 % d’homicides à New-York !
Comment s’étonner que cette spirale ne déborde dans des bavures tragiques ?
Minneapolis est l’archétype d’une sauvagerie qu’il était facile de prévoir