Vendredi 2 août 2024, tous les Français étaient derrière Léon Marchand, le nageur aux quatre médailles d’or olympiques (pour l’instant). Qui, à ce moment-là, n’était pas fier d’être Français ? D’ailleurs, toutes les médailles gagnées par nos sportifs, quelle que soit leur couleur, procurent beaucoup de joie à nos compatriotes, les émeuvent souvent, et leur montrent que malgré le chaos ambiant, des Français sont capables de grandes choses.
Mais comprennent-ils, nos compatriotes, que ces victoires ne s’obtiennent pas sans douleur ? On peut lire, sur le site de la Fédération française de natation, une interview de Léon Marchand. Il y explique, notamment, quel est son quotidien en dehors des compétitions. Citons-le intégralement :
« Le matin, j’ai entraînement à 6h. Je me lève à 5h15 pour manger un peu avant. On nage jusqu’à 7h30 en général. Je précise bien « en général », parce que ça déborde souvent (rires). Ce sont des séances axées sur la puissance, avec 7 km au compteur. Ensuite, je rentre chez moi, je mange, je fais une petite sieste puis je pars en cours pour 10h30. Je termine à 12h. Je prends mon déjeuner et j’enchaîne avec le deuxième entrainement de 14h à 16h. Cette fois, c’est une vraie série cardio avec 8km à très haute intensité avec des départs très serrés. En deux heures d’entraînement on va peut-être avoir une minute de repos en tout. Ce sont des séances très difficiles. Ensuite je rentre chez moi, je fais mes devoirs et je me couche vers 21h. Pour recommencer le lendemain. »
Oui, pour réussir, il faut travailler !
Quel contraste avec l’interview de Lucie Castets, la Première ministre qui n’existe pas, sur RTL le jeudi 1er août. Elle y a défendu le programme du Nouveau Front populaire (NFP) qui, rappelons-le, prévoit notamment de rétablir la retraite à 60 ans, d’allonger la durée d’indemnisation des chômeurs, d’augmenter le nombre d’emplois aidés, d’établir la semaine de 32 heures, de distribuer des aides à tout-va faisant accroire l’idée que tout est gratuit, d’augmenter les impôts de ceux qui travaillent et d’imposer plus lourdement le patrimoine afin de priver les Français du fruit de leurs années de labeur. Madame Castets a même osé dire qu’elle souhaitait que les Français puissent « vivre dignement des minimas sociaux ».
Lucie Castets et le NFP, c’est la France qui ne travaille pas, celle qui veut profiter des efforts d’autrui. C’est la France qui perd !
