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La Cour des comptes s’inquiète de la politique de rénovation énergétique des bâtiments

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Dans une note du 28 juillet destinée à Elisabeth Borne, la Cour des comptes (CDC) s’inquiète du manque de clarté et de cohérence de la politique de rénovation énergétique des bâtiments menée en France. Le Premier président de l’institution, Pierre Moscovici, constate une « cohérence insuffisante dans l’articulation » des actions engagées et insiste sur la « nécessité de rationaliser rapidement » les mesures mises en place afin d’avoir des données fiables pour « évaluer l’efficacité des travaux réalisés ».

En France, le bâti représente 18% des émissions de gaz à effet de serre et 40% de la consommation finale d’énergie. C’est pourquoi sa rénovation représente l’un des leviers les plus importants pour réduire cette dernière et la CDC s’est intéressée au manque de cohérence globale entre les différents dispositifs : « la notion même de rénovation énergétique reste imprécise ». L’impact n’est pas le même que l’on rénove entièrement un bâtiment ou que l’on change quelques fenêtres ou une chaudière et si toutes ces modifications permettent de baisser la consommation d’énergie, il est difficile d’en quantifier l’efficacité.

Une des préoccupations de la Cour est « [qu’en] l’état des données disponibles » une évaluation est « quasiment hors d’accès ». La Cour s’inquiète donc de cette absence d’évaluation des quantités d’énergie économisée : « les objectifs ambitieux (…) se traduisent par des résultats limités ».

Il ne s’agit que d’un travail préparatoire et « la Cour s’en tient pour l’heure à alerter sur la nécessité de rationaliser rapidement la définition des objectifs, les moyens mobilisés et le suivi des résultats afin de pouvoir mesurer la performance effective des investissements réalisés. » Pierre Moscovici insiste sur la nécessité de mesurer, « rigoureusement », l’efficacité de cette politique. Les sommes en jeu sont considérables : en 2021, la rénovation a coûté 7 milliards d’euros à l’Etat et à cela, il faut encore ajouter les 6,3 milliards d’euros du plan de relance.

Si faire des économies d’énergie est indispensable aujourd’hui, il serait pourtant normal que toute dépense publique soit jugée selon deux critères : l’efficacité de la mesure et sa pertinence. Le contribuable devrait être inquiet de voir que, malgré de telles sommes en jeu, ce n’est pas le cas.

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3 commentaires

Astérix 1 novembre 2022 - 8:47 am

J’ai été contraint de remplacer les fenêtres de mon logement, la chaudière gaz et les vélux. Après avoir suivi scrupulesement les instructions du dossier « prime rénov », j’attends toujours le moindre centime d’aide promise après des mois ?
Encore plus fort, je dispose de nombreux échanges de mails dont l’un me confirme que je peux commencer mes travaux…..!??
Tous ces fonctionnaires sont en réalité des escrocs payés grassement pour échanger des mails. L’ état, une fois de plus, signe son incompétence et sa malhonnêteté. Je me suis rapproché de différents services qui se renvoient la balle.
Vous seriez surpris du nombre hallucinant de toutes ces structures qui ne servent à rien !!???
Or, nous n’avons aucun recours puisque nous sommes sous un régime digne de l’ex URSS et de la Corée du Nord.
J’accuse ces veaux de français qui sont contents de cette médiocrité, incapables de virer ces crétins au pouvoir !
Pauvre France.

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Astérix 1 novembre 2022 - 9:33 am

scrupuleusement ! pardon.

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Obeguyx 1 novembre 2022 - 9:47 am

Foutez la paix aux proprios, annulez les lois « Duflot », « Quillot » et j’en passe, laissez faire le marché et tout s’équilibrera assez vite. L’immobilier n’a cessé de se dégrader depuis l’arrivée de Mitterrand et de toute sa bande de « ploucs » dont certains sont encore à la manÅ“uvre alors qu’ils devraient être en prison (entre autres Fabius, Lang …). Quant à la Cour Des Comptes, on peut supprimer cette entité qui ne sert à rien, puisqu’elle n’est dotée d’aucun pouvoir. Et même si demain elle avait un pouvoir, les membres seront contrôlés par ceux-là même qui les sélectionnent. Le bolchevisme français a encore de beaux jours devant lui.

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