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Esther Duflo, Stéphane Séjourné et le combat pour l’égalitarisme et le collectivisme

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Lorsque l’économiste Esther Duflo a obtenu le prix Nobel, nous avons attiré l’attention sur ses idées égalitaristes. Dans l’ouvrage Repenser la pauvreté, elle ne cherche pas de réponse universelle. Le véritable enjeu, selon elle, « n’est pas tant de savoir d’où vient l’argent, mais où il va ». L’argent public doit couler à flots, l’important c’est qu’il soit redistribué. Lors d’une émission sur France Inter (voir tweet attaché), Esther Duflo reprend ses thèses égalitaristes d’une manière beaucoup plus dirigiste. Elle demande que les individus changent de comportement au nom du progrès climatique, et pour cela, elle fait confiance à l’action politique : « Il faut une sobriété drastique : les changements individuels sont à la fois indispensables et complètement insuffisants » affirme-t-elle. Le progrès climatique ne peut passer que par des actions politiques fortes. » La répartition des revenus fait partie de ces changements, le but étant l’égalitarisme au sein de la société.

Pour Stéphane Séjourné, député européen et ancien conseiller d’Emmanuel Macron, « le projet commun doit l’emporter sur les ambitions personnelles » et « sans réussite collective, il n’y aura pas de réussite individuelle » (voir tweet attaché). Duflo, Séjourné, même combat ! Au nom de l’égalitarisme et du collectivisme, l’individu doit cesser d’exister. Il est censé se fondre dans la collectivité. C’est la masse qui a toujours raison, comme le soutenait Lénine. Pas de libertés individuelles, ni de droits individuels, si la collectivité s’y oppose. Il est effarant de constater que le député Séjourné ignore même ce qui a constitué la base du développement économique de la société capitaliste, la seule qui marche : la réussite individuelle. Une réussite qui n’est pas possible sans qu’elle se mette au service de la collectivité. Si Bill Gates a réussi individuellement – et la volonté comme les ambitions personnelles y ont contribué – c’est parce qu’il a proposé des produits et des services utiles à la collectivité. De même, Esther Duflo devrait savoir les risques de la « sobriété drastique » qu’elle demande. Où vont s’arrêter les contrôles et les interdictions ou encorel’action politique ?  Inquiétant…

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