Dans un Rapport très récent, le CAE (Conseil d’Analyse Economique) dresse un constat extrêmement sévère à l’égard de notre système d’Assurance maladie – que tout le monde nous envie mais que personne ne copie – en pointant l’échec de celle-ci pour l’égalité des soins et les déficits qui ne cessent de se creuser (7.7 mds d’euros en 2013).
Parmi les propositions de réforme figure la mise en concurrence des caisses ! C’est ce que propose aussi l’IREF dans son Etude comparative sur la Santé en France, Allemagne, Suisse et Pays-Bas.
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Santé et mutuelle
Nous savons la gabegie dans les prises en charge des dépenses de santé. Et les mutuelles? idem d'une autre façon; nous ne sommes pas obligés à y adhérer.
Pour prendre mon exemple:
J'ai décidé de cotiser pour avoir une protection supplémentaire pendant toute ma vie professionnelle. Lorsque j'ai pris ma retraite (le 1/3 de mon traitement) il a fallu que j'en impute une partie pour continuer cette "protection". J'ai la chance de n'avoir, à ce jour, aucune pathologie; ayant vécu sainement toute mon existence… Aujourd'hui, je ne peux plus payer: c'est trop cher. Donc à l'âge où je risque, statistiquement, d'avoir des "soucis", je n'ai plus de couverture.
Conclusion: j'ai payé toute ma vie un forfait dont je ne bénéficie pas. Je paie la totalité des médicaments dont j'ai besoin. Mon expérience professionnelle me permettant de connaître la pharmacopée. Et cependant quand je vois les bâtiments logeant les mutuelles non seulement, mais les assurances, les préfectures, les banques, les conseils généraux!!! Où va l'argent versé? Et les péquins que nous devenons ne peuvent plus espérer être considérés puisqu'il s'avère que nos cotisations ne sont pas intégrées dans des fonds de prévisions… Qui sont les complices de ces détournements? Comme les pensions qui sont gelées! Pourtant nos examens, nos concours réclamaient beaucoup plus de responsabilité, de courage, nos études, chères, nos stages non rémunérés… Et c'étaient normal car nous avions en échange le savoir des brillants anciens. Oui, je déborde de l'objet mais notre époque est scandaleuse.