« …À l’avenir, nos dirigeants sauront-ils distinguer, dans le fatras des décennies passées, les erreurs économiques et sociales à ne pas reproduire ? Oseront-ils dépoussiérer non seulement les idées désuètes que la France traîne depuis trop longtemps à ses semelles, mais aussi nos vieilles institutions trop souvent sclérosées et corporatistes ? Proposeront-ils, enfin, les réformes dont notre pays a besoin, ou bien resteront-ils englués dans la glaise du passé ? » Ce sont quelques questions auxquelles répond André Fourçans, professeur d’économie à l’Essec Business School et auteur de plusieurs ouvrages dont le bestseller international, L’économie expliquée à ma fille, aux Editions du Seuil.
L’ouvrage examine les grands évènements de l’histoire économique et sociale depuis une cinquantaine d’années, d’une écriture vivante et claire, en s’efforçant de comprendre comment nous en sommes arrivés là aujourd’hui. Et pour en tirer des leçons pour demain. La narration décode la pensée de nos « élites » ainsi que le style et le fonctionnement de nos institutions, de même que les grands enjeux auxquels la France doit faire face. Sans oublier quelques croquis de personnalités que l’auteur a pu rencontrer ou connaître de plus ou moins près. Il est aussi enrichi d’anecdotes et d’épisodes puisés dans ses diverses expériences dans la « vraie vie ».
Que l’on soit déjà né lors de la crise du pétrole de 1973 ou non, on se passionne pour cette relecture politique du point de vue de l’économiste aguerri. Il compare avec rigueur les promesses électorales et les véritables résultats, et étudie leurs retombées sur la société hexagonale. Pour la première fois, le débat politique s’ouvre pleinement à nous. Les anecdotes et les exemples concrets transforment la science parfois nébuleuse de l’économie en un domaine passionnant et vivant. Grâce à une vulgarisation de première classe, André Fourçans réussit le pari de rendre l’économie séduisante.
Il nous livre un regard inédit sur le monde d’aujourd’hui et nous explique pourquoi la réforme économique est importante. Pourvu qu’il soit lu aussi par les politiques.