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Remplaçons Nicolas Hulot par l’innovation !

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Lorsque Nicolas Hulot a été nommé ministre, en mai 2017, on craignait le pire. Alors que l’écologie n’avait pas fait partie des grands thèmes de la campagne présidentielle et des législatives, Macron distinguait l’un de ses ayatollahs, grand défenseur de la « décroissance », qui soutenait depuis toujours que : « Entre la croissance et la décroissance, il y a une alternative : la croissance et la décroissance sélectives ».. Ce choix nous a tout de suite interpellés : comment pourra-t-on faire de vraies réformes libérales avec M. Hulot au gouvernement ? Un gouvernement qui, c’était déjà évident, allait avoir les mains et les pieds liés. Et la suite a été conforme aux craintes.

Celui qui a convaincu Jacques Chirac d’inscrire le principe de précaution dans la Constitution est un dogmatique et un grand profiteur du marché qu’il pourfend dans les médias. D’un côté, il réalise des films engagés comme « Le syndrome du Titanic » dans lequel il tire à boulets rouges sur le capitalisme, la mondialisation et les entreprises tout en les accusant de tous les maux qui existent sur la planète. De l’autre, il mène rondement ses affaires grâce à sa société… on ne peut plus capitaliste. Ses déclarations de patrimoine l’ont bien montré. Ses charges ridicules contre le pétrole et la pollution de la planète devraient provoquer l’hilarité générale : il possède plusieurs voitures (huit) et autres « moteurs » !

Avec Macron, il n’a pas réussi à « fermer le nucléaire » mais a eu gain de cause sur l’aéroport Notre-Dame des Landes. Et aussi sur l’alignement par le haut de la fiscalité du gazole sur celle de l’essence en octobre 2017. Il a aussi proposé la majoration, soit de la taxe foncière, soit des droits de mutation, soit les deux pour sanctionner comme il se doit les propriétaires qui s’obstineraient à ne pas soumettre leurs immeubles aux dernières normes énergétiques. Taxes, réglementations, normes… voilà en quoi consiste l’écologie de M. Hulot.

A cela s’ajoute l’hystérie en faveur des énergies renouvelables dont le coût ne cesse d’exploser. Au-delà de l’enlaidissement du territoire (tiens, M. Hulot n’a jamais proposé l’installation d’une éolienne à proximité de sa propriété de Saint-Lunaire!), elles ont montré leurs limites. Les Allemands, dont l’énergie est aujourd’hui deux fois plus chère qu’en France (0,30 euro le kWh outre-Rhin contre 0,14 euro dans notre pays), se posent de plus en plus de questions sur leur terrible choix d’avoir abandonné l’énergie nucléaire.

N’oublions pas non plus l’opposition doctrinaire de M. Hulot aux OGM, aux pesticides et au gaz et pétrole de schiste malgré les résultats de recherches et d’études scientifiques beaucoup plus nuancées sur ces questions ; et malgré le fait que d’autres pays les acceptent sans problème.

Profitons de la démission de ce personnage, mélange d’idéologie totalitaire et de tartufferie, pour libérer l’écologie de son carcan dogmatique. Ce ne sont pas les taxes et autres réglementations qui « protègent la planète » mais l’innovation et le savoir-faire des hommes. Grâce aux innovations, la pollution provoquée par les automobiles a baissé de 90 % depuis les années 1990 et cela malgré une très forte augmentation du nombre de voitures. Encourageons les innovations, et les problèmes écologiques seront mieux résolus. Nous n’avons pas besoin de ministres comme Nicolas Hulot, mais d’innovateurs. Ce sera beaucoup plus écologique et beaucoup moins coûteux.

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