Le 18 novembre 2019 le préfet de Police de Paris Didier Lallement déclarait à une femme lui disant être gilet jaune : « Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame ».
Cette formule, déjà déplacée à l’époque malgré le contexte de violence, se teinte d’une nuance dramatique quand le même préfet rend hommage à ce qu’il est convenu d’appeler les victimes du 17 octobre 1961 en allant déposer une gerbe en leur mémoire au pont Saint-Michel.
Ces victimes étaient des manifestants pro-FLN, participant à une manifestation interdite dont les débordements étaient attendus pour de multiples raisons liées à une volonté de pression sur les négociations de paix en cours (5 mois après, les accords d’Evian seraient signés) et aux tensions au sein de la communauté algérienne déchirée entre les extrémistes du FLN et les modérés du MNA. La police de son côté, en forte tension dans ce climat de guerre civile, comptait déjà 22 morts depuis le début de l’année, 22 hommes tués, volontairement ciblés par les hommes du FLN en France.
Que le même préfet, à deux ans de distance, dans un raccourci historique glaçant, se reconnaisse plus dans des manifestants aux intentions violentes, représentants d’un camp ennemi de la France, dont les agissements ont montré quelques mois plus tard la volonté de semer la terreur dans leur propre pays pourtant « libéré », que dans les propos d’une femme annonçant pacifiquement son lien avec un mouvement social typiquement français, laisse songeur sur l’inversion des valeurs qui affecte, jusqu’au plus haut sommet, notre Etat.
Cette nouvelle terreur woke, cherchant à profiter du passé tout aussi glaçant d’un Maurice Papon, ne saurait excuser qu’un préfet soit le premier révisionniste de l’histoire de la Police qu’il dirige.
Nous n’avons pas souvenir que ce même préfet se rende chaque année au « Vel d’Hiv » déposer une gerbe le 16 juillet pour « s’excuser » de la responsabilité de cette même police dans une tragédie autrement plus réelle, celle de la rafle des juifs les 16 et 17 juillet 1942…. même si nous nous souviendrons que deux ans après ce qui reste comme un des pires moments de la collaboration, la police de Paris participait à la libération de sa ville et méritait sa fourragère rouge…
Au fond, Didier Lallement a sans doute raison, il n’est pas du « même camp » que les Français !
10 commentaires
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Il convient de ne pas oublier une chose : l’ensemble du corps préfectoral est aux ordres du gouvernement.
Si le préfet Lallement fait ce dépôt de gerbe, c’est qu’on lui a ordonné de le faire.
Qui « on » ?
Soit le ministre de l’Intérieur, soit le premier ministre, soit carrément le président de la République.
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Ce préfet de la RÉPUBLIQUE ne me parait pas être un homme, mais un robot avec des rouages parfaitement formaté pour agir sans réflexion..
Il agit.
Son physique et son allure sont glaciales, je dirai, métallique, aussi ne peut il avoir des attitudes différentes que celles d’un « outil » de la République obéissant, sans autre dimension.
Il agit.
Paris aurait besoin de ce type de »robot’ au nom du principe de « l’Ordre publique »… Lorsque l’on constate les résultats sur ce point, il me parait nécessaire de « reprogrammer » ce robot…!.
Fort heureusement, je ne possède pas de ‘robot » dans ma famille ce qui me permet de ne pas subir des traitements ou des répliques qui me fraient rapidement réagir…
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
J’ai déjà commenté à plusieurs reprises cette scandaleuse réponse à cette « brave » manifestante non agressive. Le constat est que la formation des « hauts » serviteurs de l’Etat néglige totalement l’enseignement de la psychologie, de l’humanisme et de la compassion. Le préfet Lallement, qui était donné comme un spécialiste du maintien de l’ordre, a lamentablement échoué dans sa mission, si l’on en juge par les graves dégâts corporels et matériels qui ont sévi pendant tous ces samedis « gilets jaunes » partout en France. On peut s’étonner qu’il soit toujours en fonction !
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Pour surtout ne rien oublier..
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Le préfet Lallement n’est capable ni d’empathie ni de compassion. Le préfet Lallement ne pense pas. Il exécute froidement les ordres de son ministre. Bêtement, ce qui pose problème. Pourquoi est-il encore en place? Ne cherchez pas. Il sera l’homme de la situation pour mater le prochain débordement populaire.
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Ce personnage est sur^prenant à tous les points de vue!
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Il y ale Prefet Lallement et il y a les autres que vous avez élu et qui ordonnent aux préfets ce qu’ils doivent faire et dire sous peine d’être révoqués .Vous oubliez que les préfets sont les fusibles de protection de vos chers politiciens de tous bords ,lâches ,incompétents et peu patriotes .Un president qui ose enterrer la France en remplaçant le drapeau français par le drapeau de cette joyeuse europe qui met sous éteignoir notre civilisation .
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Ce monsieur, n’a que les os sur la peau…. Avec un regard en lame de couteau qui me rappelle certains visages que j’ai pu découvrir dans mes libres d’Histoire….
Bien évidemment il ne faut pas prendre des raccourcis, mais les tendances morphologiques existent selon les professionnels de cette science…
Cet homme me glace et me fige au travers les différentes déclarations et postures que j’ai pu découvrir….
Alors, nous ne pouvons que l’apprécier sur ses résultats si l’on veut rester crédible tout en étant vigilant…
Alors mes craintes se justifient et j’espère que le prochain gouvernement lui accordera un large espace pour sa retraite dans l’intérêt bien compris et aménagé de Paris….
C’est aux citoyens qu’il faut penser.
Le préfet Didier Lallement est-il dans le même camp que les Français ?
Par le passé, avant 1981, j’ai connu des Préfets autrement plus courageux et qui n’hésitaient pas à contredire des ordres contraires à la notion d’Etat Républicain, même au risque de « sauter ». Cela ne s’est, à ma connaissance pratiquement jamais produit ou de manière tout à fait marginale. L’avènement de 1981 et du socialisme a installé une nouvelle forme afin de protéger les élus. Les fusibles ont sautés de toutes parts et la nouvelle gestion des Préfets s’est mise en place. Le tout accompagné de faits délirants comme par exemple les produits acquis par la Préfecture pour les besoins personnels du Préfet (télé couleur, chaîne haute fidélité, bicyclette, et j’en passe) restait la propriété de préfet débarqué. Le suivant repassait commande et ainsi de suite. Il a fallu, je crois, le second mandat de Chirac pour que cela cesse. Rassurez-vous, contribuables, c’est vous qui avez payé. Enfin, les quelques % qui payent des impôts et tout le monde avec la TVA (même les assistés !).
Lallement aime bien l’ ordre publique à Paris (son ordre publique, lui qui prend les décisions tout seul). Pourquoi les Français ne l’envoient pas en Ukraine (avec ses meutes de policiers). On pourrait pour une fois faire oeuvre utile de sa mégalomanie…