Trente après la chute du mur de Berlin et la fin du communisme, un peuple lutte aujourd’hui farouchement pour ses libertés. Les Hongkongais ne veulent pas céder aux pressions du dictateur chinois et se battent, au risque de leur vie, pour préserver l’autonomie, synonyme de liberté.
Mais la répression chinoise est de plus en plus forte. Vendredi, la police de Hong Kong a arrêté Jeremy Tam, Au Nok-hin et Cheng Chung-tai. Tous les trois, élus au Conseil législatif de la ville, critiquent vivement le refus de Pékin de laisser au territoire la véritable autonomie promise par la Chine dans un traité avec la Grande-Bretagne. La police a également arrêté Joshua Wong et Agnes Chow, des militants âgés de 22 ans qui font partie du groupe démocrate Demosistō.
Chaque accusation est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison (c’est la peine minimum dans un régime communiste). Andy Chan, fondateur du Parti national hongkongais indépendantiste, a été arrêté jeudi et inculpé d’émeute, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans. Ces six personnes en rejoignent environ 1 000 autres détenues pour avoir manifesté depuis le mois de juin.
De même, les autorités ont expulsé le correspondant sur place du Wall Street Journal qui critique souvent dans ses articles Pékin et son refus d’honorer la promesse faite à Hong Kong et à la Grande-Bretagne, de maintenir « un pays, deux systèmes » jusqu’en 2047. Bizarrement, le monde ne se mobilise pas beaucoup pour soutenir les manifestants de Hong Kong. La jeune Greta, coqueluche des progressistes, n’a pas annoncé de voyage en bateau jusque là-bas (c’est plus facile et beaucoup moins dangereux d’insulter Trump) et notre président a plus à faire avec le capitalisme qu’avec le régime de Pékin. Aucun communiqué, pas le moindre tweet de la part du président du « pays des droits de l’homme » sur le drame qui se passe là-bas ! M. Trump, lui, a au moins bien mis en garde le pouvoir chinois contre un nouveau Tian’anmen.
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La Chine ne respecte pas sa parole !
"l'existence et l'importance de la déclaration sino-britannique de 1984 sur Hong Kong", qui a présidé à la rétrocession de Hong Kong à la Chine en 1997, garantit pour 50 ans un statut d'autonomie pour le territoire, en vertu du principe "un pays – deux systèmes".
M. Geng a estimé que la déclaration de 1984 "confirmait que la Chine rétablirait sa souveraineté sur Hong Kong", cédé initialement à Londres au XIXe siècle.
En 2047 Hong Kong sera donc à 100% chinoise ceci assorti de toutes les privations de libertés as usual dans un pays stalinien. Jusque là, la Chine est fondée à laisser la démocratie Hongkongaise tranquille. Mais après ? . . .