Ce qu’on appelle « réformes » en France sous Emmanuel Macron veut dire « encore plus d’Etat ». L’IREF avait donné l’alerte il y a un an déjà. L’assurance chômage devient la « propriété » de l’Etat qui décide qui seront les bénéficiaires. On la nomme improprement « assurance » car elle devient un « droit » comme l’a précisé la ministre Pénicaud. Le gouvernement propose la réforme du système des HLM, ce qui serait une bonne initiative. Sauf qu’il la confie à la Caisse des dépôts, organisme archaïque et monopolistique, véritable rentier de l’Etat français, sans équivalent à l’étranger. La réforme du logement social devrait plutôt passer par les privatisations et l’ouverture à la concurrence.
De même, dans le domaine des retraites, l’Etat s’apprête à prendre le contrôle des… caisses complémentaires. Le haut fonctionnaire Christian Charpy (anciennement directeur de Pôle Emploi) doit soumettre un projet en ce sens dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019. Dans le régime unique envisagé par Macron, les régimes complémentaires du privé seraient adossés au régime général : la Sécurité sociale bénéficierait ainsi des dizaines de milliards (70 Mds d’euros pour Agirc-Arrco) de réserves des caisses de retraite ! Comme l’assurance chômage, la retraite sera un système unique géré par l’Etat.
Loin de réformer, le macronisme engraisse un Etat obèse et déresponsabilise les Français. Tout cela aura de lourdes conséquences sur l’économie française.
2 commentaires
France, pays communiste …..
Comment s'étonner de la tournure des événements lorsqu'on sait que plus de 90 pour cent des politiciens, députés, sénateurs et autres, sont : fonctionnaires, enarques et francs maçons puisque l' ENA est aux mains des francs maçons. CQFD.
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Si j'étais encore jeune, aujourd'hui je quitterais la France pour un pays plus libéral.
Je déteste tous ces politiciens professionnels de tout bord plus hypocrites et menteurs les uns que les autres. Aucun d'entre eux n'est un homme ou femme d'état, ce sont plutôt des arrivistes profiteurs.