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En Grande-Bretagne, un secteur public coûteux et improductif

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Mais la France souffre aussi de ce vice congénital, explique Nicolas Lecaussin , directeur du développement de l’IREF.

Il n’y a pas que la France qui souffre d’un trop grand nombre de fonctionnaires et d’administrations pléthoriques et inefficaces. En Grande Bretagne, d’après l’Office National des Statistiques, le salaire horaire dans le secteur privé a augmenté de 21.6% entre 1997 et 2007. Durant la même période, la productivité dans ce secteur s’est accrue de 20%. Pour ce qui est du secteur public, sur la même période, les fonctionnaires ont eu droit à une augmentation horaire de 26% tout en connaissant une baisse de leur productivité de 3.4%. Ces différences entre coûts de productivités évoquent le passé peu glorieux des pays communistes planifiés. Ils sont inadmissibles dans une économie moderne comme celle de la Grande Bretagne. Dans une entreprise privée, un tel écart entre coûts et productivité serait impensable. Elle ferait en faillite en quelque mois. Les statistiques montrent aussi qu’en 2009, un employé public recevait 28.7% de plus par heure qu’un employé du secteur privé.

Les dépenses publiques britanniques ont augmenté de 50% en 13 ans et sont passées de 40.6% du PIB en 1997 à 52.5% du PIB en 2010. L’effet de ces dépenses s’est traduit par un fort ralentissement économique et par l’introduction de nouveaux impôts. Bien entendu cela se traduit aussi par l’accroissement du nombre d’employés publics : aujourd’hui, il y en a 1 million de plus qu’en 1997.

Que peut-on dire pour la France ? La productivité des fonctionnaires est un sujet tabou. L’INSEE évite de donner des chiffres précis (les employés de l’INSEE sont eux-mêmes des employés publics) même si la Cour des Comptes reconnaît que l’Etat doit faire des efforts pour améliorer sa productivité. C’est la raison pour laquelle on a mis en place la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), un programme qui vise à améliorer le travail et l’efficacité dans les administrations. Mais avec environ 7 millions d’employés publics (environ 25% de la population active), et des dépenses de personnel qui représentent presque la moitié du budget de l’Etat, une croissance atone depuis de nombreuses années, il n’est pas difficile de se rendre compte que la productivité des administrations françaises est chaque année largement en déclin, voire négative.

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3 commentaires

Anonyme 24 juillet 2010 - 6:29

Productivités des fonctionnaires
Vous avez raison concernant la productivité des fonctionnaires français. Si l’on croit ce qui se dit :un travail qui demande 1 jour dans le secteur privé se fait en 1 semaine dans le secteur public. Il y a donc un sérieux probléme qui mériterait bien une étude.

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Anonyme 24 juillet 2010 - 9:33

productivité
pas besoin de faire une étude ou des commissions comme au gouvernement qui n’aboutissent jamais. C’est le statut des fonctionnaires à vie qu’il faut démenteler.Lisez « absolument débordée » de Zoé Shepard ou comment faire 35 hs en un mois.Mise en disponibilité per le conseil général d’Aquitaine de Mr Rousset socialiste comme dans 21 régions française qui comme par hasard ont reconnu le comportement des employés dénoncés par l’auteur du livre (nom d’emprunt et aucun cité) lieu Paris au lieu dd Bordeaux.

Ils sont perspicaces ces socialistes quand on crache dans la soupe nauséabonde de tous ces petits fonctionnaires carriéristes qui jouent les BoBOs défenseur des droits de l’homme en acceuillant toute la misère du monde alors que nos élites vont dispenser leur compétences à l’étranger comme les grands patrons et les grandes fortunes.

La France retourne à l’ère du socialisme pur et dur du trotskisme apr populisme et idéologie afin de nous ploger un peu plus dans le marasme économique où nous sommes.

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Anonyme 24 juillet 2010 - 9:23

la chienlit des fonctionnaires
Quand j’ai commencé à travailler en 1975 le secteur privé rémunérait mieux que le public. En 35 ans l’écart s’est totalement inversé et le nbre de glandeur est passé de 2 millions à 5,5 millions pour un accroissement de 10 millions d’habitants.Cherchez l’erreur!

Ces privilégiés touchent des traitements et des pensions mieux valorisés par le jeu des échelons et des calculs indiciaires (augmentation de 10 % tous les deux ans) alors qu’ils cotisent moins en ayant la sécurité de l’emploi. A part la première année ou ils se tiennet à carreau, dès qu’ils sont titulaires l’absentéisme général est monnaie courante et c’ast dans les collectivités territoriales que c’est le plus flagrant. Omnipotentat du maire qui recrute par électoralisme et gestion de la pyramide des grades inversées.

Incompétences notoire de ces gens incultes recrutés sur des concours obsolètes où le tout par coeur ets de rigeur. Aucune flexibilité, mobilité et gestion du personnel puisque tout le monde en croque.

A lire le très bon bouquin de Zoé Shepard « absolument débordée » ou comment faire 35 hs en 1 mois.

Ces zéros nous bouffent la croissance par leur incapacité à mettre en oeuvre des réformes d’égalité et de productivité ne voyant que leur intérêt à réclamer toujours plus de moyens. (Profs 850.000 pour 8,5 millions d’élèves, Pôle emploi qui ne connaissent même pas les qualifications du privé,sncf fret à la dérive, militaires inutiles, gendarmes préretraités dans les villes ensoleillées du sud etc etc.

A quand la retenue à le source qui éviterait d’avoir un organisme qui calcule l’impôt et l’autre qui le collecte avec des fonctionnaire du trésor public intouchables et qui se méttrait en grève dés l’annonce d’un tel projet comme les aigguilleurs du ciel qui touchent 6500 € de moyenne pour 120 jrs de travail.

Shame on you bande de nazes qui cummule les postes à indemnités et primes pharaoniques pour éviter l’absentéisme.La moitié de nos représentant électifs sont issu de la fonction publique et ne se gène pas pour s’octroyer les meilleurs avantages et privilèges sur le dos des travailleurs et employés qui sont au SMIC à vie.

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